Bernie Sanders se lance de nouveau dans la bataille pour la présidentielle américaine
Le sénateur du Vermont avait perdu la course à l'investiture démocrate en 2016 contre Hillary Clinton, qu'il avait cependant poussée dans ses retranchements par un discours résolument ancré à gauche.
Il rejoint une dizaine de candidats démocrates qui se sont déjà lancés dans la course à la présidentielle américaine. Le sénateur américain Bernie Sanders, candidat malheureux aux primaires de 2016 face à Hillary Clinton, a annoncé mardi 19 février briguer à nouveau l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle 2020. Bernie Sanders, âgé de 77 ans, a fait son annonce lors d'un entretien avec une radio du Vermont (lien en anglais), Etat dont il est élu. "Je voulais d'abord en informer les habitants du Vermont", a-t-il expliqué sur la radio publique de cet Etat du nord-est des Etats-Unis.
"Ce que je promets, en faisant le tour du pays, est de porter les valeurs dont nous sommes tous fiers dans le Vermont, la croyance dans la justice, dans la communauté, dans la politique au niveau de la base, dans les réunions publiques", a-t-il affirmé.
Au cours de cet entretien, le sénateur indépendant s'en est également pris, avec véhémence, au président Donald Trump. "C'est un raciste, un sexiste, un homophobe, un xénophobe, quelqu'un qui grappille des gains politiques à bon marché en tentant de s'en prendre aux minorités, souvent des immigrants sans papiers", a-t-il accusé.
Un "démocrate socialiste"
"Nous avons besoin d'un président qui comprend que le changement climatique est réel, est une menace existentielle pour notre pays et pour notre planète", a également lancé Bernie Sanders sur une vidéo annonçant sa candidature. Une attaque frontale contre l'actuel président américain, climatosceptique, qui a retiré les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat. Lorsqu'il s'était présenté aux primaires démocrates en 2016, Bernie Sanders faisait figure d'outsider, avant de tenir la dragée haute à Hillary Clinton. Celle-ci l'avait emporté, avant d'être battue par Donald Trump.
Lors de cette campagne des primaires, Bernie Sanders, qui se présente comme un "démocrate socialiste", avait défendu l'idée d'une couverture de santé universelle, d'une université publique gratuite et d'un salaire minimum à 15 dollars (13,3 euros). Sa campagne avait suscité un engouement important à l'époque, notamment chez les jeunes.
Le natif de Brooklyn (New York) a par ailleurs tenu à rappeler lors du lancement de sa nouvelle campagne que "beaucoup de [ses] idées" en 2016 sont aujourd'hui "très très populaires", affirmant dans sa vidéo de candidature que ces idées sont "maintenant soutenues par une majorité d'Américains". Bernie Sanders, qui demeure populaire au sein des démocrates, a été élu à la Chambre des représentants de 1990 à 2006, avant de devenir sénateur. Il a été confortablement réélu en novembre dernier.
À regarder
-
Kamala Harris reconnaît sa défaite
-
Election américaine : pourquoi un tel raz-de-marée républicain ?
-
Donald Trump encense Elon Musk après avoir déclaré sa victoire
-
Donald Trump revendique "une victoire politique jamais vue"
-
Comment les expatriés américains font pour voter ?
-
La mort de cet écureuil est récupérée par le camp de Donald Trump
-
Peut-on comparer démocrates et républicains à la gauche et la droite française ?
-
Donald Trump imite Emmanuel Macron
-
Présidentielle américaine : l'artiste Bad Bunny soutient Kamala Harris
-
Election américaine : qu'apporte Elon Musk à la campagne de Donald Trump ?
-
Election américaine : quand connaîtra-t-on le nom du prochain président élu ?
-
Maya Harris, plus proche conseillère de Kamala depuis plus de 50 ans
-
Quelle est la position des candidats à la présidentielle américaine sur le conflit au Proche-Orient
-
Aux Etats-Unis, "Superman" appelle les Américains à voter
-
Présidentielle américaine : des cookies Trump et Harris controversés
-
Election américaine : plus de 6 millions de dollars de paris sur le duel Harris-Trump
-
Les célébrités peuvent-elles influencer le scrutin américain ?
-
Pourquoi n'y a-t-il que deux grands partis aux Etats-Unis ?
-
Élection présidentielle aux États-Unis : le business des produits dérivés
-
Election américaine : "I have a Glock", quand Kamala Harris parle de son arme
-
Élection américaine : les démocrates contrôlent-ils la météo ?
-
Un bar à thème présidentiel aux États-Unis
-
La "Bible Trump" bientôt dans les écoles ?
-
Une interview de Melania Trump à 250 000 dollars ?
-
Une statue géante de Donald Trump aux États-Unis
-
Kamala Harris traite Donald Trump de poule mouillée
-
Des singes prédisent le résultat de l'élection américaine
-
Élection américaine : rencontre avec Raymond, électeur de Donald Trump
-
Visée par Donald Trump, la communauté haïtienne de Springfield est devenue la cible de l'extrême droite
-
Une possible tentative d'assassinat visant Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.