Tentative d'assassinat contre Donald Trump : le candidat se rend dès dimanche à Milwaukee pour la convention républicaine

Un tournant dans la campagne présidentielle américaine ? Donald Trump a été visé par une tentative d'assassinat, samedi 13 juillet, en plein meeting. L'ex-président américain a été blessé à l'oreille droite. Le tireur, abattu parle Secret Service, a été identifié : Thomas Matthew Crooks, 20 ans, est originaire de Pennsylvanie. Un spectateur est mort et deux autres personnes ont été blessées. "Tout le monde doit condamner" ces tirs, a déclaré le président américain Joe Biden. Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a appelé les Américains à l'unité et affirmé : "Seul Dieu a empêché l'impensable de se produire." Ce direct est désormais terminé. 

Donald Trump se rend à Milwaukee dès dimanche. Après avoir réchappé à une tentative d'assassinat, Donald Trump a annoncé qu'il allait se rendre dès dimanche à Milwaukee, ville qui va accueillir la convention censée l'introniser candidat des républicains à la présidentielle de novembre. "En raison des événements terribles d'hier, j'avais prévu de retarder mon voyage à Milwaukee de deux jours", a écrit l'ancien président sur son réseau social Truth Social. "Mais je ne vais pas laisser un tireur ou assassin m'imposer un changement de calendrier".

Joe Biden appelle les Américains à s'unir "en tant que Nation". Lors d'une brève conférence de presse dimanche, le président américain dit avoir "demandé au chef du Secret Service de revoir toutes les mesures de sécurité pour la convention républicaine" qui doit commencer lundi. "Je m'assurerai qu'il ait le plus haut niveau de sécurité pour le protéger", a-t-il ajouté, appelant à ce que tous les Américains à "s'unir en tant que Nation". "Nous n'avons pas d'information sur le motif de cette attaque et je demande à tous de ne pas faire de suppositions", a-t-il également affirmé.

Le Secret Service dément avoir refusé des moyens supplémentaires pour protéger l'ancien président. Chargé de la protection des hautes personnalités politiques aux Etats-Unis, le Secret Service a démenti avoir refusé des moyens supplémentaires pour assurer la sécurité de Donald Trump en amont du meeting lors duquel l'ex-président a été visé par des tirs. "Il circule une affirmation fausse selon laquelle un membre de l'équipe de l'ex-président avait demandé des moyens supplémentaires de sécurité et que ceux-ci avaient été refusés. C'est absolument faux. En réalité, nous avons ajouté des moyens de protection (...) dans le cadre du rythme accru des déplacements de campagne", a déclaré le porte-parole du Secret Service, Anthony Guglielmi, sur X.

Le tireur identifié. Le FBI a identifié l'auteur de la tentative d'assassinat comme étant Thomas Matthew Crooks, un homme de 20 ans originaire de Pennsylvanie. Il est enregistré comme électeur républicain, selon un document officiel diffusé par le New York Times. Des restrictions temporaires de vol au dessus de Bethel Park, la ville d'origine du tireur, ont été instaurées pour "des raisons de sécurité", d'après le site de l'agence américaine en charge de l'aviation civile. 

Les dirigeants mondiaux disent leur indignation. Le chef d'Etat français a déclaré sur X, dimanche, adresser à Donald Trump ses "vœux de prompt rétablissement". "La France partage le choc et l’indignation du peuple américain", a ajouté Emmanuel Macron. Les condamnations internationales se sont succédé toute la nuit, quasiment unanimes. De son côté, Moscou a encouragé les Etats-Unis à faire "l'inventaire" de leurs "politiques d'incitation à la haine contre les opposants politiques, les pays et les peuples", se servant de la tentative d'assassinat pour dénoncer le soutien américain à Kiev.