"J'ai pris une balle pour la démocratie" : Donald Trump de retour en campagne, une semaine après sa tentative d'assassinat

Le candidat républicain a été acclamé dans une salle de 12 000 spectateurs pleine à craquer, à Grand Rapids dans le Michigan. Le milliardaire avait remporté cet Etat clé en 2016, mais que Joe Biden lui avait ravi en 2020.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Donald Trump, en meeting à Grand Rapids, dans le Michigan, aux Etats-Unis, le 20 juillet 2024. (BILL PUGLIANO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Porté par son triomphe à la convention républicaine et la crise qui secoue la candidature de Joe Biden, Donald Trump a promis, samedi 20 juillet, un "raz de marée" républicain lors de son premier meeting de campagne depuis sa tentative d'assassinat

Apparu sans le bandage blanc qui lui recouvrait ces derniers jours toute l'oreille, mais avec un pansement plus discret, le candidat républicain a été acclamé dans une salle omnisports de 12 000 spectateurs pleine à craquer. L'événement était organisé à Grand Rapidsn dans le Michigan, un État clé qu'il avait remporté en 2016, mais que Joe Biden lui a ravi en 2020.

"J'ai pris une balle, la semaine dernière, pour la démocratie", a lancé Donald Trump au début de son discours, tout en réaffirmant sans preuves que l'élection de 2020 avait été truquée.

Joe Biden traité de "vieillard faible" 

Il a promis "un raz de marée monumental" en faveur des républicains lors des prochaines élections de novembre et moqué les démocrates "qui ne savent pas qui est leur candidat", assurant que Joe Biden disposerait d'un quotient intellectuel de "50", "60", ou "70".

Donald Trump, après avoir frôlé la mort, a mis de côté le tournant vers l'unité qu'il s'était fixé et s'est lancé dans la rhétorique de division qui a marqué sa carrière politique. Il s'est répandu en invectives, qualifiant Joe Biden de "stupide" et de "vieillard faible", et sa vice-présidente Kamala Harris de "cinglée".

Épaulé par son colistier J.D. Vance, originaire de l'État voisin de l'Ohio et qui se présente comme un porte-voix de l'Amérique déclassée, Donald Trump cherche à cimenter sa base dans cette région du nord ayant souffert de la désindustrialisation, à l'image de la ville de Detroit. Il a multiplié les promesses de baisses d'impôts, de lutte contre l'inflation et de taxes sur les importations pour protéger le made in America.

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