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Vidéo La volte-face de Donald Trump sur les violences à Charlottesville

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lA VOLTE FACE DE DONALD TRUMP
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Article rédigé par Robin Prudent
France Télévisions

Donald Trump a attribué, mardi 15 août, la responsabilité des violences de Charlottesville aussi bien aux militants d'extrême droite qu'aux contre-manifestants… deux jours après avoir déclaré l'inverse.

Que pense vraiment le président des Etats-Unis ? Donald Trump a fait plusieurs déclarations, les 12, 13 et 15 août, après la mort d’une jeune manifestante antifasciste en marge d'un défilé de militants de l’extrême droite américaine à Charlottesville, en Virginie. Trois discours à la signification bien différente. Samedi 12 août, Donald Trump a d'abord refusé de condamner les néonazis et suprémacistes blancs, affirmant que la responsabilité était des deux côtés. Deux jours plus tard, sous la pression de ses conseillers en communication, il a finalement dénoncé un "racisme inacceptable". Mais le lendemain, mardi 15 août, nouveau revirement. Depuis la Trump Tower à New York, le président des Etats-Unis a fait volte-face en renvoyant à nouveau dos à dos les groupes d’extrême droite et les antifascistes.

Un Républicain dénonce une "ambiguïté morale"

"J’ai regardé de très près, de beaucoup plus près que la plupart des gens. Vous aviez un groupe, d’un côté, qui était agressif. Et vous aviez un groupe, de l’autre côté, qui était aussi très violent. Personne ne veut le dire", a-t-il déclaré. Des propos qui ont suscité l'indignation aux Etats-Unis, y compris dans son propre parti. Comme le président de la Chambre des représentants, le républicain Paul Ryan : "Nous devons être clairs. L'idéologie de la suprématie blanche est répugnante. L'intolérance est contraire à toutes les valeurs de ce pays. Il ne peut pas y avoir d'ambiguïté morale." L'ancien responsable du Ku Klux Klan David Duke salue, pour sa part, le "courage" de Donald Trump, qui s'en est, selon lui, pris au "terrorisme gauchiste".

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