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Vidéo Qui compose l'équipe controversée de Donald Trump ?

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Tour d’horizon de l’équipe controversée de Trump
Tour d’horizon de l’équipe controversée de Trump Tour d’horizon de l’équipe controversée de Trump
Article rédigé par Julie Rasplus
France Télévisions

Ils vont tous murmurer à l'oreille du président américain. Voici les principaux membres de la garde rapprochée du nouveau chef d'Etat.

Ils vont diriger les Etats-Unis, au côté de Donald Trump, durant quatre années. L'équipe gouvernementale du nouveau président américain est désormais constituée. Donald Trump a en effet nommé 21 des 22 personnes de son cabinet. Depuis son élection, il a aussi choisi ses principaux conseillers. Franceinfo s'est penché sur sa garde rapprochée et vous présente huit de ses membres plutôt controversés. 

Des conseillers hauts en couleur

Jared Kushner, haut conseiller. Ce jeune magnat de l'immobilier, qui n'est autre que le gendre de Donald Trump, hérite d'un poste prestigieux. Une manière de saluer son engagement pendant la campagne. Toutefois, sa nomination suscite des interrogations. Elle semble aller à l'encontre des règles constitutionnelles américaines contre le népotisme. L'avocat de Jared Kushner a déjà déminé le terrain en rappelant que cela ne s'appliquait qu'aux membres du cabinet. Le poste de haut conseiller échapperait à la règle. 

Steve Bannon, chef à la Stratégie. Cet ex-officier dans la marine, ex-banquier et ex-producteur, va connaître les ors de la Maison Blanche. A l'instar de Jared Kushner, il murmurera aux oreilles de Donald Trump, après avoir réorienté sa campagne. Sa personnalité controversée en effraie plus d'un. Cette icône de la droite conservatrice a en effet créé le site pro-Trump Breitbart News, dont la ligne éditoriale flirte avec le racisme, l'antisémitisme et le sexisme. Prometteur. 

Michael T. Flynn, conseiller à la Sécurité nationale. Cet ancien général occupait le même poste pendant la campagne de Donald Trump. Et il devrait travailler à resserrer les liens entre Washington et Moscou. Michael T. Flynn collectionne d'ailleurs les apparitions à la télévision officielle russe, Russia Today. En 2015, il a même participé à un gala de la chaîne, au côté de... Vladimir Poutine, rappelle le Time (en anglais)

Un bras droit très conservateur 

Mike Pence, vice-président. Il offre une solide expérience de la politique à Donald Trump. Le gouverneur de l'Indiana, 57 ans, se définit comme "chrétien, conservateur et républicain". Il est un fervent opposant au mariage homosexuel ainsi qu'à l'avortement. Il a d'ailleurs restreint l'accès à l'IVG dans son Etat. Ses positions lui ont valu la colère d'associations de défense des droits des femmes. 

Des nominations polémiques

Rex Tillerson, secrétaire d'Etat. Ce néophyte en diplomatie, qui hérite de l'équivalent du poste de ministre des Affaires étrangères, a longtemps dirigé le géant pétrolier ExxonMobil. C'est pourtant lui qui devra superviser la mise en œuvre de l'accord de Paris sur le climat. Autant dire que sa nomination fait hurler les écologistes. Mais c'est sans doute sa proximité avec Vladimir Poutine qui lui vaut l'honneur de ce poste. Il a d'ailleurs reçu, en 2012, la décoration de l'ordre de l'Amitié des mains du président russe. 

James Mattis, secrétaire à la Défense. Cet ancien général, retraité des Marines, il avait provoqué une vive polémique en 2005 pour avoir déclaré, au sujet de deux Afghans, que cela avait été "un grand moment de plaisir de les abattre". Son surnom ? "L'enragé."

Rick Perry, secrétaire à l'Energie. L'ancien gouverneur du Texas aime retourner sa veste. Preuve en est qu'en 2016, il n'avait pas de mot assez dur envers Donald Trump, qu'il qualifiait de "numéro de carnaval complètement cinglé". Il fut toutefois l'un des premiers à rallier ledit numéro. En 2012, Rick Perry envisageait aussi de supprimer le poste qu'il va désormais occuper, rappelle Jezebel (en anglais). Il est aussi connu pour avoir affirmé que le débat sur le réchauffement climatique n'était pas encore "réglé"

Scott Pruitt, patron de l'Agence de protection de l'environnement. Ce climatosceptique notoire va prendre la tête d'une agence qu'il n'a cessé d'étriller. L'ancien procureur général de l'Oklahoma a aussi mené une bataille judiciaire pour bloquer le plan d'Obama pour le climat, destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d'électricité. Avec succès. 

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