Etats-Unis : Mike Pence, l'ancien vice-président de Donald Trump, ne le soutiendra pas à la présidentielle

Lors d'une interview à la chaîne Fox News, Mike Pence a accusé son ancien patron de proposer "un programme en contradiction avec le projet conservateur" que les républicains "ont mis en place durant quatre ans".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, le 28 octobre 2023 à Las Vegas. (ETHAN MILLER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Il confirme ses divergences avec son ancien chef. L'ex-vice-président de Donald Trump, Mike Pence, a annoncé vendredi 15 mars qu'il ne soutiendrait pas le milliardaire républicain lors de la présidentielle de novembre. "Cela ne va pas vous surprendre, je ne vais pas soutenir Donald Trump cette année", face à Joe Biden, a-t-il déclaré lors d'une interview à la chaîne Fox News.

Chrétien évangélique, farouche opposant à l'avortement, Mike Pence avait aidé Donald Trump à conquérir la droite religieuse en étant son colistier lors de la campagne présidentielle de 2016.

Le tournant de l'attaque du Capitole

Après des années de loyauté indéfectible, il a changé de ton à la suite de l'assaut contre le Capitole, qui a ébranlé la démocratie américaine le 6 janvier 2021. Ce jour-là, Mike Pence dirigeait, en tant que vice-président, la séance au Congrès, lors de laquelle les élus devaient certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle de 2020. Bien qu'il n'ait qu'un rôle protocolaire, Donald Trump avait insisté pour qu'il refuse de valider l'élection du démocrate.

L'ancien gouverneur de l'Indiana n'avait pas obtempéré, ce qui lui avait valu une forte inimitié chez les partisans du milliardaire. Entrés par la force dans le Capitole, certains avaient appelé à "pendre" Mike Pence, qui avait dû se cacher à la hâte. Depuis, il a jugé que les mots du président avaient été "irresponsables" et l'avaient "mis en danger". En juin 2023, Mike Pence s'était présenté contre lui lors des primaires républicaines. Mais il avait dû jeter l'éponge, avant même les premiers scrutins, faute de soutien.

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