Présidentielle américaine 2024 : Kamala Harris choisit le gouverneur du Minnesota Tim Walz comme colistier

Kamala Harris, candidate des démocrates à la présidentielle américaine, a choisi, mardi 6 août, le nom de son colistier, a-t-elle confirmé dans un message posté sur X après des révélations des médias américains. Son choix s'est porté sur Tim Walz, gouverneur de l'Etat du Minnesota de 60 ans, qui entamera avec elle, dans la foulée, une tournée de plusieurs jours dans des Etats clés pour l'élection.

Celui qui deviendrait le vice-président de Kamala Harris si elle était élue le 5 novembre face à Donald Trump sera présent pour un premier meeting en tandem mardi soir à Philadelphie, en Pennsylvanie. Ils enchaîneront ensuite avec plusieurs autres Etats pivots d'ici samedi pour une tournée qui doit donner le ton de leur entente et de leur complémentarité. 

Séduire un électorat plus large 

Tim Walz est réputé habile et bon gestionnaire, ce qui pourrait séduire l'électorat rural et blanc. Cet ancien professeur de lycée et militaire a aussi l'avantage de bien connaître Washington. Il a siégé pendant douze ans au Congrès, représentant une circonscription traditionnellement républicaine. "En tant que gouverneur, coach, professeur et vétéran, il a œuvré pour les familles qui travaillent comme la sienne", estime Kamala Harris dans son message. Dans un email envoyé aux soutiens de Donald Trump, son équipe de campagne a qualifié le colistier de Kamala Harris de "dangereux gauchiste extrémiste".

De son côté, le président Joe Biden, qui a renoncé à briguer un deuxième mandat mi-juillet au profit de la vice-présidente, a qualifié le choix du gouverneur d'"excellente décision". Le duo "sera une voix puissante pour les travailleurs et la classe moyenne américaine", a-t-il estimé dans un message publié sur X.

Mi-juillet, quelques jours après avoir été victime d'une tentative d'assassinat en Pennsylvanie, Donald Trump avait pour sa part choisi comme colistier J.D. Vance, sénateur de 40 ans de l'Ohio, un autre Etat industriel du nord-est. Mais ce dernier a enchaîné les polémiques, se révélant pour l'heure être davantage une épine dans le pied qu'un atout.