Présidentielle américaine 2024 : Kamala Harris se dit "prête" à un débat, Donald Trump juge ce projet "inopportun" pour l'instant

L'ancien président républicain, accusé de "rétropédaler" par sa rivale démocrate jeudi, avait convenu avec Joe Biden de débattre à deux reprises, le 27 juin et le 10 septembre, en amont du scrutin présidentiel.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La vice-présidente américaine Kamala Harris à Washington le 22 juillet 2024 et l'ancien président américain Donald Trump lors de la Convention nationale républicaine à Wisconsin , le 18 juillet 2024. (BRENDAN SMIALOWSKI / PATRICK T. FALLON / AFP)

"Inopportun." C'est ainsi que Donald Trump a jugé, jeudi 25 juillet, le fait d'organiser un face-à-face avec Kamala Harris avant qu'elle ne soit officiellement désignée par le Parti démocrate. De son côté, sa nouvelle rivale s'est dite "prête" à débattre avec le candidat républicain à la présidentielle américaine. "[Donald] Trump a accepté un débat le 10 septembre. Il semble maintenant qu'il rétropédale", a raillé la candidate démocrate sur le réseau X.

Donald Trump avait assuré être "tout à fait" enclin à débattre avec Kamala Harris, mais sous de nouvelles conditions. Il a notamment annoncé que le choix de la chaîne prévue, ABC, ne lui convenait plus. "Il serait inopportun de programmer quoi que ce soit avec [Kamala] Harris, car les démocrates pourraient très bien changer d'avis", a taclé l'équipe de Donald Trump dans un communiqué. "Qu'est-il arrivé au 'n'importe quand, n'importe où'", a moqué en retour sur X l'ex-sénatrice, en référence à l'expression utilisée par Donald Trump lorsqu'il avait répondu au défi de Joe Biden de débattre.

L'ancien président républicain avait convenu avec Joe Biden de débattre à deux reprises en amont du scrutin présidentiel de novembre, le 27 juin et le 10 septembre. Mais la performance désastreuse du président sortant lors de ce premier duel télévisé a finalement contribué à la décision prise dimanche par Joe Biden à renoncer à briguer un second mandat, après des semaines d'appels à quitter la course. Depuis ce coup de tonnerre, sa vice-présidente Kamala Harris a repris le flambeau et a lancé sa campagne, désormais forte d'un large soutien parmi les démocrates. Grande favorite, elle n'a pas encore été officiellement nommée candidate démocrate au scrutin de novembre.

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