Présidentielle américaine : Donald Trump se met en scène à bord d'un camion-poubelle après une gaffe de Joe Biden

L'actuel locataire de la Maison Blanche a qualifié d'"ordures" les partisans de Donald Trump, avant de se reprendre. Le milliardaire a tenté de retourner la situation en sa faveur avec un coup d'éclat médiatique dont il est amateur.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 31/10/2024 06:50 Mis à jour le 31/10/2024 08:00

Temps de lecture : 1min

Donald Trump dans un camion poubelle à Green Bay, dans le Wisconsin, le 30 octobre 2024. (JULIA DEMAREE NIKHINSON/AP/SIPA / SIPA)

Après la tenue d'un employé de chez McDonald's, celle d'un éboueur. A l'occasion d'un meeting dans le Wisconsin, mercredi 30 octobre, Donald Trump est arrivé à bord d'un camion-poubelle, arborant une chasuble orange fluo. A moins d'une semaine de la présidentielle américaine du 5 novembre, l'ex-locataire de la Maison Blanche a ainsi tenté d'exploiter une gaffe du président démocrate, Joe Biden, lequel a qualifié les partisans de Donald Trump d'"ordures", avant de se reprendre. "Qu'est-ce que vous pensez de mon camion-poubelle ?" a lancé le candidat républicain, amateur des coups d'éclat médiatiques.

"Ce camion est en l'honneur de Kamala Harris et Joe Biden. Kamala et Joe vous traitent d'ordures, moi je vous vois comme l'âme de l'Amérique."

Donald Trump, candidat républicain à la Maison Blanche
à ses partisans

Après qu'un humoriste a tenu des propos racistes lors d'un meeting de Donald Trump à New York, qualifiant le territoire américain de Porto Rico d'"île flottante d'ordures", et alors qu'il a dû se défendre d'être un "nazi", le milliardaire conservateur tente ainsi de retourner la situation.

La polémique tombe mal pour Kamala Harris, qui avait lancé mardi soir un message d'unité devant des dizaines de milliers de personnes à Washington. A des journalistes qui l'interrogeaient sur les propos de Joe Biden, la vice-présidente américaine a déclaré être "en désaccord profond avec toute critique fondée sur la personne pour laquelle les gens votent". Mais le mal était fait dans une campagne extrêmement tendue, où les deux candidats se disputent chaque voix ou presque dans les "swing states", ces sept Etats indécis qui seront décisifs pour la victoire.

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