Présidentielle américaine : entre Donald Trump et Joe Biden, une campagne à deux vitesses

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Lors de la convention des Républicains, lundi 15 juillet, Donald Trump est entré en scène, pansement à l'oreille et le poing levé. Face à lui, l'actuel président Joe Biden, parfois hésitant en interview, peine à rivaliser.
Présidentielle américaine : entre Donald Trump et Joe Biden, une campagne à deux vitesses Lors de la convention des Républicains, lundi 15 juillet, Donald Trump est entré en scène, pansement à l'oreille et le poing levé. Face à lui, l'actuel président Joe Biden, parfois hésitant en interview, peine à rivaliser. (France 2)
Article rédigé par France 2 - S. Perez, A. Sangouard
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Lors de la convention des Républicains, lundi 15 juillet, Donald Trump est entré en scène, pansement à l'oreille et poing levé. Face à lui, l'actuel président Joe Biden, parfois hésitant en interview, peine à rivaliser.

Il arrive le poing levé, le visage grave, pansement sur l'oreille droite. Donald Trump était déjà le héros des militants républicains. Il a été acclamé par la foule galvanisée à la convention de Milwaukee comme un miraculé, lundi 15 juillet. Beaucoup ont repris son poing brandi, son geste de défi. Loin de son outrance habituelle, le candidat affirme dans ses communiqués qu'il a changé. Il se pose désormais comme une figure de rassemblement.   

Un peu de répit pour Joe Biden ?

Le camp républicain sait que cette tentative d'assassinat lui ouvre un boulevard. Son nouveau colistier, J.D. Vance, surfe déjà sur la vague en relançant les attaques sur Joe Biden. La position est inconfortable pour l'actuel président, contraint à jouer profil bas. Il a été forcé de suspendre ses slogans télévisés anti-Trump et de s'excuser. Début juillet, il avait appelé à "cibler" son adversaire. "C'était une erreur d'utiliser ce mot", a-t-il concédé. Seul point positif pour Joe Biden depuis le choc de l'attaque, il bénéficie d'un peu de répit face au doute sur son âge et ses capacités à gouverner. 

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