: Vidéo Le calvaire des migrants africains kidnappés en Libye
Séquestrations, tortures, familles rackettées… les migrants africains sont victimes d'un trafic sans pitié. A Bani Walid, plaque tournante libyenne de ce commerce meurtrier, une équipe de "Complément d'enquête" a pu tourner à l'"hôtel Ivoire", l'un des rares refuges des rescapés. Extrait.
"Complément d'enquête" se penche le 9 novembre sur les nouveaux trafics d'êtres humains. Celui des migrants est en plein essor. Extrait d'un reportage à Bani Walid, l'une de ses plaques tournantes en Libye, à 150 kilomètres des côtes.
Comme des centaines d'autres Africains, cet Ivoirien a été kidnappé par des trafiquants. Séquestré, battu à coups de tuyaux à pompe et de câbles électriques par "ces gens qui ne sont pas des humains", il a été libéré deux jours avant ce reportage. Aboubakar a trouvé refuge à l'"hôtel Ivoire", où une équipe de "Complément d’enquête" a pu tourner des images exclusives.
Des blessures qui rappellent le génocide du Rwanda
L'"hôtel Ivoire" est l'un des rares endroits où les rescapés peuvent se remettre. Une fois par semaine, quand les conditions de sécurité sont suffisantes, des humanitaires de Médecins sans frontières viennent jusqu'ici. Enchaînant les consultations, ils prennent en priorité les nouveaux arrivants : sept pour les trois derniers jours.
Olivier Demoinet n'est pas un débutant : depuis vingt-cinq ans, il intervient dans des zones de guerre. Pourtant, le médecin ne peut cacher son émotion devant les cicatrices qui couvrent le dos et les bras d'Abou Bakar. La dernière fois qu'il a soigné des blessures comparables, c'était au Rwanda, lors du génocide.
Extrait du "Sang des diamants noirs", un reportage à voir dans "Complément d'enquête" du 9 novembre 2017.
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