: Vidéo Richard Ferrand assure qu'il ne sera "pas question d'immunité" parlementaire si la justice souhaite l'entendre
Le désormais ex-ministre de la Cohésion des territoires, qui quitte le gouvernement pour briguer la présidence du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, était mardi 20 juin l'invité de RTL.
Elu député du Finistère dimanche 18 juin au second tour des législatives, Richard Ferrand utilisera-t-il son immunité parlementaire pour se protéger ? "Il n'est pas question d'immunité, si le procureur souhaite m'entendre, il m'entendra, cela va de soi, évidemment", a répondu l'ex-ministre de la Cohésion des territoires sur RTL mardi 20 juin. Mais, estime-t-il, l'enquête ouverte contre lui n'est "pas une procédure judiciaire mais un tintamarre médiatique".
Ferrand assure avoir "la confiance" de Macron
Il a aussi assuré s'être entretenu de son départ du gouvernement avec le président de la République, Emmanuel Macron, bien avant que ce départ ne soit rendu public : "On en a parlé dimanche", a-t-il déclaré, affirmant que le chef de l'Etat avait "confiance" en lui. Une enquête préliminaire est ouverte sur une transaction immobilière datant de 2011, et dans laquelle Richard Ferrand, alors directeur des Mutuelles de Bretagne, est mis en cause.
A la demande du chef de l'Etat qui l'a reçu dans la plus grande discrétion et pendant près d'une heure lundi après-midi à l'Elysée, Richard Ferrand a accepté de quitter le gouvernement pour briguer la présidence du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale. Un poste-clé de la majorité présidentielle alors qu'arrivent de nombreux nouveaux députés issus de ce mouvement créé il y a un an à peine, pour porter la candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle.
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