Mélenchon, Fillon, Balkany... Politique et justice ne font pas bon ménage
La justice pèse sur l'agenda politique avec notamment le procès de Jean-Luc Mélenchon, celui du couple Fillon, ou avec le mandat de dépôt de Patrick Balkany.
À droite comme à gauche, un discours parle d'une justice qui deviendrait politique. Jean-Luc Mélenchon (LFI) dénonce une dérive autoritaire et une justice qui serait aux ordres de la ministre de la Justice Nicole Belloubet.
Autre exemple : le procès de François Fillon dans l'affaire de l'emploi présumé fictif de son épouse Penelope se tiendra du 24 février au 11 mars 2020, soit quatre jours à peine avant le premier tour des élections municipales. Les Républicains déplorent ce choix qui pourrait, selon le parti, influer sur le vote.
L'affaire Cahuzac a tout changé
Le député Julien Aubert se demande sur Twitter si l'appel se tiendra en mars 2021 au moment des départementales et des régionales et le pourvoi en cassation en mai 2022 pendant la présidentielle. Le TGI de Paris a balayé ces accusations et a précisé que la date du procès avait été fixée avec l'accord de toutes les parties.
Les décisions de justice qui concernent les politiciens s'accélèrent depuis la fraude fiscale de Jérôme Cahuzac en 2013. Face à la pression, les élus ont créé eux-mêmes des institutions dont certains se plaignent maintenant. L'exigence de probité des élus demandée par les citoyens infuse de plus en plus dans la justice.
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