: Vidéo Uber Files : "Je n'ai pas un tempérament à être sous influence", affirme Emmanuel Macron dans son interview du 14-Juillet
Mardi, lors d'un déplacement en Isère, le chef de l'Etat s'était déjà dit "hyper fier" d'avoir vu "des chefs d'entreprise, en particulier étrangers", entre 2014 et 2016.
Emmanuel Macron a répété, jeudi 14 juillet, dans son interview à l'occasion de la fête nationale, qu'il assumait "totalement" son action politique à l'égard d'Uber, après les révélations des Uber Files sur ses échanges privilégiés en tant que ministre de l'Economie avec les dirigeants du géant américain des VTC au moment de son arrivée sur le marché français.
"C'est un combat politique que je revendique", a déclaré le chef de l'Etat, vantant sa défense d'une "ouverture du marché" qui a créé selon lui des "milliers d'emplois". Le président a balayé les nombreuses critiques l'accusant d'être un "lobbyiste". Emmanuel Macron a dénoncé des "cris d'orfraie" et a contesté avoir travaillé spécifiquement en faveur de la compagnie.
"Est-ce que vous pensez qu'il faut aller vers plus de transparence sur le rôle des lobbies dans la fabrique de la loi, par exemple ?" a demandé la journaliste Caroline Roux. "Bien sûr, et c'est ce que nous sommes en train de faire", a répondu le chef de l'Etat. Sans plus de précisions. Mardi, en Isère, Emmanuel Macron avait réagi pour la première fois aux révélations. Il s'était déjà dit "hyper fier" d'avoir vu "des chefs d'entreprise, en particulier étrangers", entre 2014 et 2016.
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