Centrafrique : des élections coûte que coûte
Les Centrafricains élisent ce mercredi leur nouveau président de la République et leurs députés, après trois ans de violences et d'affrontements entre les musulmans de la Séléka et les chrétiens anti-balaka. Cette élection est présentée par la communauté internationale comme l'espoir d'une base démocratique, pour en finir avec ces divisions qui ont fait des milliers de morts depuis trois ans.
A LIRE AUSSI ►►►Centrafrique : une élection en attendant la réconciliation
Les électeurs craignent toutefois une fraude dans les urnes et, déjà, les soupçons pèsent autour des bureaux de vote.
Les élections à la présidence et à l'Assemblée nationale ont été plusieurs fois repoussées, elles étaient à l'origine prévues dimanche dernier. Un problème d'acheminement des urnes et de formation des assesseurs a obligé à un report de trois jours. En septembre, les troubles qui avaient éclaté dans la capitale, Bangui, avaient également, poussé les autorités à décaler le scrutin.
Trente candidats sont en lice pour l'élection présidentielle. Trois personnalités se détachent du groupe. Il s'agit de deux anciens Premier ministre, Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ainsi qu'un ancien ministre, Karim Meckassoua.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.