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La question d'une éventuelle protection policière pour Sandrine Rousseau est à l'étude

Régulièrement victime de menaces sur les réseaux sociaux, la députée écoféministe pourrait bientôt bénéficier d'une protection policière. Le ministère de l'Intérieur étudie sérieusement cette possibilité. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Après avoir eu accès à des messages violents envoyés à Sandrine Rousseau, le ministère de l'Intérieur a décidé de lancer une évaluation de la menace qui pèse sur la députée écologiste, a appris franceinfo mardi 11 octobre, confirmant une information du journal L'Opinion [article payant].

Sandrine Rousseau confirme à franceinfo.fr avoir reçu dans l'après-midi un SMS du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Elle transmettra dans les prochains jours les éléments matériels sur ces menaces croissantes depuis la fin de l'été. L'élue doit également recevoir un courrier du directeur général de la police nationale, qui lui indiquera qu'une évaluation de l'UCLAT (Unité de coordination de la lutte antiterroriste) est lancée. Cette analyse des risques permettra ensuite de décider si la mise en place d'une protection policière est nécessaire, ou non. Il s'agit de la procédure habituelle, lorsqu'une personnalité, comme la députée EELV, fait l'objet de menaces.

"On ne sait pas comment elle tient"

Sandrine Rousseau "est la cible d'attaques coordonnées en règle", notamment sur les réseaux sociaux, selon les déclarations de son entourage à franceinfo. "C'est hyper violent, on ne sait pas comment elle tient, on lui demande d'arrêter de se balader seule dans la rue." Avant même que l'affaire Julien Bayou n'éclate, le mois dernier, la députée avait déjà déposé trois plaintes pour menace de mort à son encontre.

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