Nouvelle-Calédonie : le référendum sur l’indépendance fruit d’un long processus politique
Le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie se déroule le dimanche 4 novembre. Il est l’aboutissement d’une longue évolution politique.
À 24 heures de vol de Paris, le "Caillou", comme il est surnommé en métropole. Devenue colonie française il y a 165 ans, la Nouvelle-Calédonie sert d’abord de point de chute aux réprouvés de la République, avant de se lancer dans l’extraction du nickel. Au tournant du siècle dernier, les Kanaks, premiers habitants de l’île écartés du pouvoir, réclament un meilleur partage. Une lutte s’engage, dont la tuerie de la grotte d’Ouvéa (Nouvelle-Calédonie) reste le point d’orgue.
Approuver le mode de gestion issu des accords de Matignon et de Nouméa
Dans la foulée, les accords de Matignon (Paris) et de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), prennent en compte les revendications. Ils créent un statut sur mesure pour le "Caillou". L’objectif : réunir progressivement Kanaks et Caldoches dans la conduite de l’île. 30 ans après ces accords, le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie doit approuver la gestion qui en a découlé. Les résultats seront scrutés à la loupe au sommet de l’État.
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