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Dimanche en politique : François Bayrou se dit "sûr que beaucoup de téléspectateurs ont été (…) impressionnés par la qualité des installations" au Qatar

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Dimanche en politique : François Bayrou se "sûr que beaucoup de téléspectateurs ont été (…) impressionnés par la qualité des installations" au Qatar
Article rédigé par France 3 - F. Letellier
France Télévisions
Francis Letellier reçoit le 18 décembre 2022 dans "Dimanche en politique" François Bayrou, président du MoDem et haut-commissaire au Plan. Il s'exprime sur la Coupe du monde au Qatar, la réforme des retraites ou encore l'utilisation massive du 49.3 par Elisabeth Borne.

Selon Emmanuel Macron, le Qatar a "très bien organisé" sa Coupe du monde. François Bayrou, président du MoDem et haut-commissaire au Plan, va dans son sens. "Je suis sûr que beaucoup de téléspectateurs, comme moi, ont été surpris, impressionnés par la qualité des installations. Et on a vu, du point de vue des spectateurs, que le football", estime-t-il, reconnaissant à demi-mot que "la toile de fond" est "probablement sujet à discussions polémiques".

Concernant l'affaire de pots-de-vin versés par le Qatar à la vice-présidente du Parlement européen, François Bayrou se dit surpris par les révélations, et souhaite "appeler les choses par leur nom". "C'est de la corruption", tranche le président du MoDem. "Je n'imagine pas que l'on puisse à ce point négliger, mépriser son devoir, les valeurs auxquelles on croit", dit-il. Quant au statut fiscal spécial accordé aux investisseurs qataris en France, Francois Bayrou maintient  que "pour [lui], ce n'est pas normal". 

"Je crois moins aux organisations qu'aux citoyens" 

Élisabeth Borne dévoilera finalement le 10 janvier les grandes lignes de la réforme des retraites. François Bayrou tient d'abord à rappeler que "la première considération et la première certitude [est] qu'une réforme des retraites est indispensable pour la survie du régime des retraites". Le gouvernement pourra-t-il fissurer le front du refus ? "Je crois moins aux organisations qu'aux citoyens", répond le haut-commissaire au Plan. 

Il n'écarte toujours pas l'idée d'un référendum, même s'il "ne veut pas se substituer au gouvernement". "J'ai toujours été persuadé que lorsque que quelque chose d'essentiel pour le pays est en jeu, les institutions ont prévu un juge de paix", rappelle-t-il. 

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