Soupçons d'emploi fictif au Parlement européen : le tribunal de l'Union rejete la demande en référé de Marine Le Pen
Le parlement européen va continuer de prélever chaque mois une partie du salaire de Marine Le Pen.
Le président du tribunal de l'Union européenne a rejeté jeudi 6 avril, la demande en référé déposée par Marine Le Pen, selon la Cour de justice de l'Union européenne. La candidate Front National comptait faire annuler la procédure en recouvrement lancée par le Parlement européen, après les soupçons d'emploi fictif visant sa cheffe de cabinet.
Cette procédure de recouvrement a été lancée par le Parlement européen le 1er février, et vise à se faire rembourser les 298 400 euros versés comme salaire à la cheffe de cabinet de Marine le Pen pour un emploi présumé fictif. Pour obtenir ce remboursement, le Parlement a commencé de prélever, chaque mois, une partie du salaire de la députée européenne.
Jugement rendu fin 2017
Marine Le Pen a également lancé, mi-mars, une demande en référé pour une procédure similaire, lancée par le Parlement pour se faire rembourser les 41 500 euros de salaires versés cette fois à son garde du corps.
Dans ces deux cas, le jugement sur le fond ne devrait pas être rendu avant la fin de cette année. Le Parlement européen estime qu'il n'a pas à payer ces assistants, puisqu'ils auraient travaillé uniquement pour le Front national en France.
Le parquet de Paris, saisi par l'institution, a ouvert une enquête sur ces soupçons d'emplois fictifs des assistants Front national au Parlement européen.
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