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Marine Le Pen souhaite qu’on accorde le droit d’asile à Asia Bibi et Julian Assange

"J'ai réclamé qu'on accorde à Julian Assange l'asile depuis des années", a affirmé Marine Le Pen sur France Inter.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Inter
Radio France
Publié
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Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, était l'invitée de France Inter mercredi 26 février 2020. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Marine Le Pen souhaite que l'asile soit accordé "sans l'ombre d'une discussion" à la chrétienne pakistanaise Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème en 2010 et acquittée huit ans plus tard après une mobilisation internationale. "On n'a même pas besoin de la rencontrer pour lui accorder l'asile", a ajouté la présidente du Rassemblement national (RN), mercredi 26 février sur France Inter.

Emmanuel Macron doit recevoir vendredi 28 février Asia Bibi, après qu'elle a de nouveau exprimé le souhait d'obtenir l'asile en France. "Même si je ne suis pas sûre qu'Asia Bibi soit plus en sécurité en France que dans d'autres pays, compte tenu de la manière dont s'est déroulée l'affaire Mila, les milliers de menaces de mort, d'égorgement et de viol qu'a subies cette jeune fille de 16 ans", a ajouté la présidente du Rassemblement national. Mila, une jeune lycéenne iséroise, avait été harcelée sur les réseaux sociaux après avoir critiqué avec virulence l'islam en janvier dernier.

Julian Assange "correspond lui aussi aux critères"

Marine Le Pen souhaite aussi que soit accordé l'asile à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, alors que la justice britannique a commencé lundi à examiner la demande d'extradition par les États-Unis, où il est réclamé pour avoir publié une masse d'informations classifiées. "J'ai réclamé qu'on lui accorde l'asile depuis des années, il correspond lui aussi aux critères pour pouvoir bénéficier en France du droit d'asile, beaucoup plus que monsieur Piotr Pavlenski, qui est un agitateur délinquant professionnel", a conclu Marine Le Pen, en faisant référence à l'activiste russe et réfugié politique en France qui a revendiqué la diffusion des vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux.

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