Énergie: les entreprises en difficulté pourront "demander le report du paiement de leurs impôts et cotisations sociales", annonce Élisabeth Borne

Les entreprises en difficulté à cause de l'augmentation des prix de l'énergie, pourront "demander le report du paiement de leurs impôts et cotisations sociales" pour soulager leur trésorerie, annonce la Première ministre, Élisabeth Borne, mardi 3 janvier sur franceinfo. Elle demande par ailleurs aux énergéticiens de "permettre aux entreprises qui sont en difficulté d'étaler le paiement des factures sur les premiers mois de l'année". Au-delà, elle a assuré que les préfectures seraient mobilisées pour étudier les difficultés qu'il resterait "au cas par cas".

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"Certaines entreprises ont, comme beaucoup de ménages, une facture lissée sur l'année", explique-t-elle, "par contre,la majorité [des entreprises] payent sans doute leurs tarifs au mois le mois, et les tarifs sur les premiers mois de l'année sont beaucoup plus élevés". Ces tarifs ne "sont pas représentatifs de ce que l'entreprise aura à payer sur l'année, mais il y a clairement un problème de trésorerie". Les boulangers, comme les énergéticiens, sont reçus mardi par le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.

La cheffe du gouvernement a aussi défendu les aides déjà existantes, pour les entreprises qui ne sont pas concernées par le bouclier tarifaire, comme "l'amortisseur électricité". "On peut prendre en charge, pour les TPE et les PME, jusqu'à 40% de la hausse de la facture d'électricité" calcule la Première ministre qui regrette toutefois que "ces aides ne sont pas suffisamment connues (...) On a notre part de responsabilité".

Les boulangers en grande difficulté ➡️ “J’entends l’inquiétudes boulangers, des entreprises. C’est pour ça qu’on a mis en place des aides. Peu d’entreprises s’en sont saisies”, dit Elisabeth Borne, qui détaille les dispositifs.

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— franceinfo (@franceinfo) January 3, 2023

Le "principe" du bouclier tarifaire maintenu en 2023

Quant au bouclier tarifaire pour les particuliers, Elisabeth Borne se veut rassurante et assure que le gouvernement "continuera à protéger les ménages, en particulier les ménages les plus modestes" et "maintiendra le principe d'un bouclier tarifaire jusqu'à la fin de l'année". Selon elle, le pic inflationniste est prévu pour le "début de l'année" avant une baisse des prix.

Le gouvernement prévoyait déjà de maintenir le bouclier tarifaire sur le gaz et l'électricité jusqu'au 30 juin 2023, limitant la hausse du gaz à 15% au 1er janvier et celle de l'électricité à 15% au 1er février. Cette mesure concerne "les ménages, la plupart des très petites entreprises et les plus petites communes", précise Elisabeth Borne.

"Sans les aides de l'État ça aurait été un doublement des factures", insiste la Première ministre qui, en guise d'exemple, indique que "pour un ménage qui se chauffe à l'électricité", la hausse actuelle représente "20 euros de plus par mois". "Ce n'est pas 175 euros comme ça l'aurait été sans bouclier tarifaire", poursuit-elle, rappelant qu'il y a aussi "un chèque énergie pour les ménages les plus modestes de 100 ou 200 euros, selon les revenus".

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