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Info franceinfo Démission du maire de Saint-Brevin : Matignon a demandé au préfet de ne pas l'accepter avant la rencontre avec Elisabeth Borne

Moins d'une semaine après l'annonce de sa démission, Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin (Loire-Atlantique) doit être reçu par la Première ministre, mercredi à 18h30 à l'hôtel Matignon.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Yannick Morez, maire démissionnaire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) le 12 mai 2023 (MARC ROGER / MAXPPP)

La démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins, annoncée mercredi 10 mai, n'est pour l'instant pas validée, a appris franceinfo de sources concordantes. Matignon et le ministre de l'Intérieur ont demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas l'accepter. En tout cas, pas avant qu'Élisabeth Borne ait pu s'entretenir avec Yannick Morez. Une rencontre est prévue mercredi 17 mai à Matignon.

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"Il paraissait logique d'abord de l'écouter", indique l'entourage de la Première ministre. "Même si on n'a pas d'ambition démesurée", reconnaît, une source gouvernementale qui a intégré le fait que Yannick Morez "veut partir." Le préfet a deux mois pour accepter la démission du maire. Passé ce délai s'il n'a pas répondu, c'est qu'il refuse. Mais l'édile peut alors réitérer sa demande par courrier recommandé. La démission sera définitive un mois après.

Des mesures pour lutter contre les violences envers les élus

À l'issue du rendez-vous de l'édile avec Élisabeth Borne, Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, doit annoncer la mise en place du "centre d’analyse et de lutte contre les violences faites aux élus", avait indiqué l'entourage d'Élisabeth Borne à franceinfo. Si la création de cette structure a été annoncée mi-mars, la date de son lancement n'était pas encore connue. Elle a été dévoilée après la démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins, après l'incendie criminel de son domicile, en lien avec le projet de déménagement vivement contesté d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile.

Ce "centre d’analyse et de lutte contre les violences faites aux élus" doit permettre de mieux les accompagner quand ils sont victimes de violences. Ces mesures étaient déjà en préparation depuis près de deux mois, mais "le but est bien d'éviter d'autres cas comme celui de Saint-Brevin", dit le cabinet de la ministre.

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