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Aide médicale d'État : "Il n'est pas question de toucher à l'AME", affirme la ministre de la Santé

Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, était l'invitée de franceinfo soir vendredi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, le 4 octobre sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Il n'est pas question de toucher à l'Aide médicale d'État", affirme Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins dans franceinfo soir vendredi 4 octobre. "Je veux que tout le monde soit rassuré sur ce point-là", ajoute-t-elle alors que Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, a dit le 23 septembre vouloir revoir les critères d'obtention de l'Aide médicale d'État (AME) pour les personnes en situation irrégulière en France. 

Le Premier ministre Michel Barnier a estimé sur France 2, jeudi soir, qu'on "peut mieux gérer" l'AME ajoutant que "c'est une question plus large, on va voir calmement les choses pour que ceux qui y ont droit puissent la recevoir".

"Moi, je suis médecin, je parle de médecine et santé publique", poursuit-elle en insistant sur le fait que l'AME est "aussi une assurance sur la santé des Français, notamment pour éviter certaines contagions". Le rapport de Claude Evin et Patrick Stefanini, rendu public en décembre 2023, "dit très simplement que c'est un dispositif utile et bien contrôlé par l'assurance-maladie de façon très stricte", explique Geneviève Darrieussecq. La ministre appelle à "ne pas avoir de tabou" sur ce sujet "mais pas non plus de fantasme".

Fin de vie : chercher "le chemin de crête"

La ministre de la Santé et de l'Accès aux soins se dit par ailleurs "satisfaite" que le Premier ministre soit favorable à la reprise de l'examen du projet de loi fin de vie à l'Assemblée nationale, notamment parce qu'il contient un "pan très important sur le développement et le déploiement des soins palliatifs". Le calendrier précis de la reprise des débats reste encore inconnu. 

Sur le sujet de l'aide active à mourir, elle affirme avoir faire partie de ceux qui "cherchaient le chemin de crête" pour "venir en aide aux quelques rares personnes qui auraient besoin de ce dispositif", lorsqu'elle participait aux débats au printemps dernier en tant que députée. Geneviève Darrieussecq rappelle avoir porté des amendements pour que l'injection dans le cadre de l'aide active à mourir ne soit pas considérée comme un "acte de soin". Lorsqu'elle était députée, elle a proposé que les médecins qui pratiquent cette injection soient "inscrits comme volontaires" sur des listes qui ne seront pas "à destination de tout le monde". 

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