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Intermittents : la CGT-spectacle appelle à une "grève massive" le 4 juillet, pour l'ouverture du festival d'Avignon

La CGT-spectacle a reconduit son préavis de grève pour tout le mois de juillet, malgré le geste de Manuel Valls en direction des intermittents.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des intermittents du spectacle manifestent contre leur nouveau régime d'assurance-chômage, à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 18 juin 2014. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Le conflit avec les intermittents ne s'apaise pas au lendemain des annonces du Premier ministre. La CGT-spectacle appelle, vendredi 20 juin, à une "grève massive" le 4 juillet, pour l'ouverture du festival d'Avignon. De plus, le syndicat a reconduit "à partir du 1er juillet pour tout le mois" le préavis de grève qui court jusqu'au 30 juin et qui a déjà occasionné de nombreuses perturbations dans les festivals. 

"Si le gouvernement ne nous entend pas pour sortir un plan d'apaisement équilibré et durable qui prenne en compte nos propositions, l'été ne se passera pas normalement !", met en garde la CGT-spectacle dans un communiqué. Avant Avignon, le syndicat appelle les intermittents à une manifestation interprofessionnelle le 26 juin, jour probable de l'agrément par le gouvernement de la nouvelle convention d'assurance-chômage qu'ils contestent.

La mesure "provisoire" promise par Valls ne rassure pas

Le Premier ministre a pourtant mis entre parenthèses la mesure la plus controversée de cette nouvelle convention, jeudi. Il a annoncé que l'Etat allait prendre à sa charge le différé d'indemnisation, et ce afin que les intermittents concernés ne voient "pas de changement de leur situation par rapport à leur situation actuelle".

Pour la CGT-spectacle, cette proposition préfigure une sortie des intermittents du régime de l'assurance-chômage, ce que "souhaitent le Medef et la CFDT depuis des années". "L'assurance-chômage n'est pas une subvention culturelle, c'est un droit de tous les salariés, dénonce la confédération. Les investissements publics doivent aller, eux, aux services publics, à la création et à l'emploi."

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