Crise aux Antilles : des policiers visés par des tirs d'arme à feu en Guadeloupe
Selon le préfet de Guadeloupe, il y a également eu des "effractions de commerces avec l'aide d'un tractopelle" ainsi que des "tentatives d'incendie".
Ce qu'il faut savoir
Des policiers ont été visés par des tirs d'armes à feu dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 novembre dans la région pointoise, en Guadeloupe, selon un communiqué du préfet. Aucun blessé n'est à déplorer. Selon le préfet, il y a également eu des "effractions de commerces avec l'aide d'un tractopelle" ainsi que des "tentatives d'incendies". Quatre personnes ont été interpellées dans la nuit "et feront l'objet d'un traitement judiciaire". Suivez notre direct.
La droite vent debout après la sortie de Lecornu. Marine Le Pen n'est pas la seule à fustiger le gouvernement. Le candidat à l'investiture LR Eric Ciotti a, lui, assuré sur Twitter qu'"après Notre-Dame-des-Landes, le macronisme cèdait encore face à la rue et aux émeutiers aux Antilles". Même condamnation chez Nadine Morano qui a pour sa part évoqué "un gouvernement en panique" et "une attitude scandaleuse" d'Emmanuel Macron sur le sujet, "aux abonnés absents".
Passe d'armes entre le ministre et Xavier Bertrand. "Les Guadeloupéens et les Martiniquais ne veulent pas moins d'Etat, au contraire : ils entendent que l'Etat se tienne à leurs côtés et assume ses reponsabilités", a également critiqué Xavier Bertrand, lui aussi candidat à l'investiture LR. Sébastien Lecornu lui a répondu sur Twitter, fustigeant des "mensonges" et des "approximations". "Après les avoir consultés, je constate que des élus antillais souhaitent que certaines questions, notamment sanitaires, soient à l'avenir traitées localement (...) Nous ne refusons pas ce débat", a-t-il écrit.
Le gouvernement "prêt" à parler de l'autonomie. Dans la nuit de vendredi à samedi, le gouvernement s'est dit "prêt" à parler de l'autonomie de la Guadeloupe, département touché par une violente crise, selon le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu. Ce dernier a également promis la création de "1 000 emplois aidés pour les jeunes".
L'obligation vaccinale repoussée au 31 décembre. Pour tenter de mettre fin aux violences, le gouvernement avait auparavant annoncé qu'il repoussait au 31 décembre la mise en œuvre de l'obligation vaccinale des soignants et pompiers en Guadeloupe comme en Martinique, où la contestation a fait tache d'huile.