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Vidéos simulant des tirs sur Macron et des Insoumis : deux hommes jugés en comparution immédiate

Les deux hommes, qui se sont rencontrés au meeting d'Eric Zemmour à Villepinte, doivent comparaître devant le tribunal judiciaire de Paris, mercredi 29 décembre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Les deux tireurs s'amusaient à cibler Emmanuel Macron, des députés "insoumis" et des personnes d'origine maghrébine dans des vidéos. (CAPTURE D'ECRAN DE YOUTUBE)

Deux hommes doivent être jugés en comparution immédiate en fin de journée, mercredi 29 décembre à Paris, après la diffusion de vidéos d'ultradroite dans lesquelles ils simulent des tirs sur Emmanuel Macron et des élus de La France insoumise, a appris franceinfo de source judiciaire.

Selon nos informations, les deux hommes se sont rencontrés au meeting d'Eric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le 5 décembre dernier. Le premier est âgé de 30 ans, originaire de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et a déjà été condamné pour port illégal d'arme. C'est lui qui a acheté le fusil visible dans la vidéo. L'autre homme est âgé de 21 ans. C'est un militaire d'une garnison située dans l'Est de la France.

Ils ont été interpellés mardi 28 décembre par la brigade de la répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la police judiciaire, selon des sources concordantes à franceinfo.

Une enquête pour "menaces de mort et provocation à la haine raciale" ouverte

Raquel Garrido, qui avait porté plainte pour "menaces de mort et provocation à la commission d'un crime" avec le député LFI Alexis Corbière, annonce sur Twitter sa présence au tribunal judiciaire de Paris ce mercredi après-midi, accompagnée de leur avocat Xavier Sauvignet.

Le candidat à la présidentielle Eric Zemmour avait dénoncé des agissements "d'idiots". "Vous ne faites pas partie de mes sympathisants", avait notamment écrit le candidat à la présidentielle dans un communiqué diffusé sur Twitter.

Une enquête avait été ouverte le 22 décembre par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) pour "menaces de mort et provocation à la haine raciale".

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