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"Je n'ai rien fait qui soit en dehors des clous" : François de Rugy s'explique dans une interview au "Journal du dimanche"

Le ministre de la Transition écologique a de nouveau affirmé sa détermination à conserver son poste en dépit des révélations de la presse sur son train de vie.

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de la Transition écologique François de Rugy à Paris, le 17 mai 2019. (ROMAIN GAILLARD/REA)

Dîners fastueux, travaux aux frais du contribuable, collaboratrice ayant indûment conservé son HLM... Les révélations publiées dans la presse depuis une semaine fragilisent François de Rugy. Dans un entretien publié dans l'édition du 14 juillet du Journal du dimanche, le ministre de la Transition écologique assure être déterminé à rester au gouvernement. "L'enjeu, c'est de tenir alors qu'on veut vous démolir, déclare-t-il. Je suis là pour agir, pour transformer. Et c'est pour ça que je suis attaqué."

Le ministre affirme par ailleurs s'être rendu samedi matin à l'Assemblée pour s'entretenir avec la déontologue et le secrétaire général de l'Assemblée. François de Rugy fait en effet l'objet de vérifications de la part du Palais Bourbon et de Matignon. Les services du Premier ministre vont vérifier que le ministre a bien respecté les règles concernant la rénovation de son appartement de fonction. Ceux de l'Assemblée vont se pencher sur les dîners qu'il a organisés. "J'espère que ça sera fini fin juillet, personne n'a envie de laisser traîner ça", commente-t-il.

"Il y a tout un tas de gens qui se vengent"

Interrogé sur les différentes affaires qui le concernent, le ministre affirme n'avoir "rien fait qui soit en dehors des clous" et estime avoir pu être la cible de certains. "Je ne suis pas dans la théorie du complot mais je ne suis pas naïf : il n'y a pas quelqu'un qui tire les ficelles mais il y a tout un tas de gens qui se vengent".

En France, le modèle n'est pas la barre chocolatée de la ministre suédoise.

François de Rugy

dans "Le Journal du dimanche"

Concernant le limogeage de sa directrice de cabinet, remerciée après des révélations de Mediapart concernant un logement HLM à Paris conservé de 2006 à 2018 alors qu'elle n'habitait plus la capitale, François de Rugy justifie : "Elle ne voulait pas bouger, elle ne fournissait aucune explication, il fallait bien trancher." Dans un entretien à Ouest-France, Nicole Klein accuse au contraire le ministre d'avoir voulu "sauver sa tête" en "offrant" la sienne.

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