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Les Républicains : "Laurent Wauquiez est devenu un homme sectaire", réagit Gérald Darmanin

Le ministre de l'Action et des Comptes publics, ancien élu LR, a fortement critiqué sur Europe 1 le bilan de l'ancien président des Républicains.

Article rédigé par franceinfo
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Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, quitte l'Elysée, le 29 mai 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Gérald Darmanin n'a pas manqué l'occasion de régler ses comptes. Le ministre de l'Action et des Comptes publics a durement critiqué, sur Europe 1, le bilan de Laurent Wauquiez, au lendemain de la démission de ce dernier de la présidence des Républicains. "Je retiendrai de l'histoire de Laurent Wauquiez qu'il a mis la droite au plus bas niveau de son histoire politique" et "qu'il a été le seul à ne pas choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen [entre les deux tours de la présidentielle]", a taclé le ministre.

Au lieu de préférer son pays à son parti, Laurent Wauquiez est devenu un homme sectaire et a amené la droite à 8%.

Gérald Darmanin

sur Europe 1

"On retiendra aussi qu'il a fait la plus grande purge : il a exclu Edouard Philippe, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu, moi-même…", a poursuivi Gérald Darmanin, évoquant leur exclusion des Républicains lorsqu'ils sont entrés au gouvernement. "Ce n'est pas seulement Edouard Philippe qui est parti, ce sont les électeurs", a également raillé le ministre en faisant allusion aux 8,5% recueillis par la liste LR aux élections européennes. Selon le ministre, Laurent Wauquiez aurait dû "répondre à la main tendue d'Emmanuel Macron" après son arrivée à l'Élysée. Citant la privatisation d'Aéroport de Paris, la suppression des contrats aidés ou la réforme de la SNCF, Gérald Darmanin a estimé qu'il "n'y a plus de cohérence idéologique chez LR".

Après la démission de Laurent Wauquiez de la présidence de LR, le parti de droite va devoir désormais s'organiser pour se trouver un nouveau chef. Selon les statuts du parti, c'est son vice-président, Jean Leonetti, qui est chargé d'assurer l'intérim. Toujours selon le règlement des Républicains, une élection devrait ensuite se dérouler dans les deux mois. Mais le règlement permet de s'affranchir de ce délai "en cas de force majeure constatée par la Haute autorité du mouvement".

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