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Présidence de LR : Aurélien Pradié raille Bruno Retailleau, pour qui la "marque" du parti est "morte"

Dans l'émission "Questions politiques", dimanche 30 octobre, le député du Lot a précisé que, pour lui, "ce qui est mort, c'est la droite populaire, à laquelle les uns et les autres ont contribué".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député Les Républicains Aurélien Pradié lors d'une session de questions au gouvernement, le 25 octobre 2022. (ALEXIS SCIARD / MAXPPP)

"Le débat sur les marques, c'est fait pour ceux qui vendent des boîtes de conserve", a raillé le secrétaire général du parti Les Républicains (LR), Aurélien Pradié, dimanche 30 octobre. Le même jour, l'un de ses concurrents dans la course à la présidence de LR, Bruno Retailleau, a déclaré dans le JDD que la "marque" de son parti était "morte". "Je ne suis pas sûr que d'avoir des formules aussi brutales soit respectueux pour les adhérents", a ajouté le député du Lot dans l'émission "Questions politiques", sur France Inter et France Télévisions, en partenariat avec Le Monde.

"La 'marque', je ne sais pas ce que ça veut dire", a-t-il insisté. Pour lui, "ce qui est mort, depuis quelques années, c'est la droite populaire, à laquelle les uns et les autres ont contribué, c'est ça qu'il faut reconstruire". Ainsi, "la question du nom, c'est la dernière question qui se posera, c'est une question cosmétique".

"Refonder nos propositions sur tous les sujets du quotidien"

"Ce que je souhaite, c'est que dès le mois de janvier, si je deviens président des Républicains, nous organisions à travers toute la France des états généraux de la droite", a-t-il ajouté, car "il faut d'abord refonder nos propositions sur tous les sujets du quotidien". "À la fin de l'année prochaine, on fera voter les adhérents sur la question du nom", a-t-il avancé.

Par le passé, Aurélien Pradié a lui-même proposé un changement de nom de LR. "Je l'aime moins, parce que c'est celui qu'avait choisi Nicolas Sarkozy, et que l'on souhaite tourner cette page-là", a-t-il affirmé. Toutefois, "là où je l'aime, c'est que nous sommes dans une période où le mot de 'républicain' est un beau mot face à tous les communautarismes, face à toutes celles et ceux qui veulent que notre pays se fracture". "Cette idée d'être ceux qui représentent l'idée et l'idéal républicain, ça me plaît encore", a-t-il insisté.

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