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Présidence des Républicains : le député Aurélien Pradié officialise sa candidature

Le secrétaire général du parti sera face au député Eric Ciotti et au sénateur Bruno Retailleau lors du premier tour de l'élection, le 3 décembre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le député du Lot et secrétaire général des Républicains, Aurélien Pradié, au campus de rentrée des jeunes du parti politique, à Angers (Maine-et-Loire), le 3 septembre 2022. (FREDERIC PETRY / HANS LUCAS / AFP)

Un candidat de plus pour briguer la tête des Républicains. Le secrétaire général du parti, Aurélien Pradié, a officialisé, lundi 12 septembre, sa candidature à la présidence du parti pour "rebâtir" la "droite populaire" et éviter une "guerre des chefs". "Je souhaite que la droite parle de tout, de chaque préoccupation des Français, et qu'elle parle à tout le monde, du plus humble au plus favorisé", a déclaré le député du Lot dans les colonnes du Figaro (article pour les abonnés)

Il affrontera au premier tour de l'élection, prévue le 3 décembre, son collègue des Alpes-maritimes Eric Ciotti, tenant d'une ligne dure sur le régalien, et le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, issu de l'aile conservatrice. "Avec Eric et Bruno, nous nous respectons", mais "leurs candidatures se ressemblent", juge l'élu de 36 ans en assurant que la sienne "est différente".

Un candidat "pleinement de droite"

Le parti est "aujourd'hui en danger de mort" et "nous devons tout changer : le nom, le siège, notre organisation, notre message", assure Aurélien Pradié qui veut "assumer la rupture, y compris avec Nicolas Sarkozy". Souvent soupçonné dans son propre camp d'être trop à gauche, il se dit "pleinement de droite". Il avance des idées fermes sur l'immigration, notamment pour "rendre tous les titres de séjour probatoires" pendant trois ans et pour créer "une cour spécialisée".

Sur l'écologie, "économiquement, socialement et moralement prioritaire", il promet "un large débat sur la question de l'eau". "J'ouvrirai le débat sur la société d'hyper-consommation", ajoute-t-il, en précisant "refuser toujours la décroissance". Il plaide aussi pour une réforme des retraites "sur la base des annuités travaillées" et une forte revalorisation des salaires des enseignants "en contrepartie d'un temps plus long passé à l'enseignement".

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