Les Verts concluent leur université d'été
Après trois jours de débats à Pessac, en Gironde, les écologistes ont voulu tirer un bilan positif de leurs Journées d'été, qui ont rassemblé plus de 2.000 personnes... et parfois mis en lumière certaines de leurs divisions, autour notamment de la décision de l'ancienne ministre Cécile Duflot de quitter le gouvernement.
Un choix que plusieurs dizaines d'élus d'Europe Ecologie les Verts (EELV), parmi lesquels le sénateur Jean-Vincent Placé, ont toujours du mal à comprendre. "Il n'y a pas de critiques de personnes, s'est-il pourtant défendu. Je suis très heureux qu'on ait soulevé le couvercle de la réflexion et du débat lors de ces journées d'été ". Lui plaide pour un retour rapide aux affaires.
Un retour au gouvernement possible "si"
Pour Pascal Canfin en revanche, ancien ministre délégué chargé du développement et qui a quitté le gouvernement en même temps que Cécile Duflot, rien ne peut justifier un retour dans le gouvernement sans changement de politique. "L'enjeu, c'est la réorientation du cap économique qui permet notamment de financer la transition énergétique , soutient-il. C'est le coeur du désaccord que nous avons avec le président de la République ". En cas de changement de politique, il ne voit "aucune raison " pour que les écologistes ne reprennent pas des responsabilités.
Ainsi, pour Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d'EELV, les déclarations d'Arnaud Montebourg, qui réclame dans Le Monde une inflexion de la politique économique du gouvernement, sont dont arrivées à point nommé, et elle s'est dit "ravie " que le ministre de l'Economie "trouve un chemin commun avec les écologistes ".
Et si ils sont divisés sur leur participation ou non au gouvernement Valls, les écologistes sont d'accord sur un point : il doit changer de cap. "La gauche gouverne et ne fonctionne pas bien ", déplore Emmanuelle Cosse.
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