Moralisation : quatre amendements passés à la trappe
Les députés de la majorité ont rejeté plusieurs amendements qui allaient dans le sens d'une moralisation de la vie publique. En voici quatre exemples.
"Je le dis d'emblée, le gouvernement sera défavorable à l'ensemble de ces amendements", avait prévenu Nicole Belloubet, ministre de la Justice.
Premier exemple, l'obligation d'avoir un casier judiciaire vierge pour se présenter à une élection : adopté en commission, cet amendement présenté par le groupe Modem est rejeté en séance. Faire sauter le "verrou de Bercy" aurait permis à la justice de mener des poursuites pour fraude fiscale sans l'aval du ministère. Soutenu par cinq groupes parlementaires, l'amendement est bloqué par la majorité.
Lutter contre le pantouflage
Autre amendement rejeté, la limitation des cadeaux offerts aux parlementaires, porté par les communistes et la Nouvelle gauche. Dernier exemple, l'élargissement de la lutte contre le pantouflage aux collaborateurs des ministres et du président. Cet amendement prévoyait de les empêcher de rejoindre une entreprise privée en lien avec leur poste. C'est un député LREM, Paul Mola, qui le défendait. Il n'a pas convaincu son groupe.
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