Mort de Robert Badinter : "Il avait la volonté de faire prévaloir le droit sur la force en toutes choses", réagit François Hollande
Robert Badinter est décédé dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, à l'âge de 95 ans. Pour François Hollande, ancien président de la République, l’ancien garde des Sceaux est avant tout "une conscience" et "une mémoire". "Il avait aussi la volonté de faire prévaloir le droit sur la force en toutes choses", ajoute François Hollande, qui rappelle dans le 13 Heures que s’il s’y était attaché "comme président du Conseil constitutionnel", Robert Badinter avait ensuite, sur le plan international "voulu par rapport aux conflits, y compris ceux que nous connaissons en Ukraine et Israël-Palestine, autant qu’il était possible que le droit finisse par l’emporter, que le dialogue s’installe et que la démocratie puisse prévaloir".
Robert Badinter "attaché aux valeurs de la gauche"
L'ancien président salue également un homme "attaché aux valeurs de la gauche". "Badinter a été sans doute l’un des plus haïs de France quand il a engagé l’abolition de la peine de mort. Une partie de l’opinion était résolument contre", rappelle-t-il, avant d'ajouter : "Il savait que l’impopularité, lorsqu’elle était motivée par la victoire du droit sur les préjugés, finissait par disparaître. Aujourd’hui, les hommages qui lui sont accordés, les reconnaissances qui lui sont apportées, (…) c’est ça, la fierté de la France."
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