: Vidéo Regardez "Le Départ de monsieur Hulot', de la collection documentaire "C'était écrit", sur la démission surprise de l'ancien ministre
Ce film raconte comment et pourquoi Nicolas Hulot, à la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire, en est ressorti quinze mois après, sur un constat d’échec.
Coup de théâtre, le 28 août 2018 sur France Inter : le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, annonce sa démission. Dans l'opinion, le départ de l'écologiste préféré des Français est un déclic. Quelques jours plus tard, des milliers de personnes défilent dans la rue pour le climat. Neuf mois après, en mai 2019, les écologistes cartonnent aux élections européennes. Le nouveau numéro de la collection documentaire C'était écrit, intitulé Le Départ de monsieur Hulot, signé Agnès Pizzini et Karim Rissouli, raconte les coulisses de ce départ surprise du gouvernement. Il est à voir dimanche 1er décembre, à 20h50 sur France 5 et sur notre site franceinfo.fr.
Bras de fer et rapports de force
Hulot, le solitaire, amoureux de sa liberté, soucieux de préserver son image, s'est vite senti mal à l'aise dans ses habits de ministre. Quinze mois après son entrée en fonction, il dresse un constat d'impuissance, face aux lobbies (chasseurs, industrie agrochimique, nucléaire) et aux résistances rencontrées au sein même du gouvernement. Il pensait pouvoir les faire plier, mais il a perdu de nombreuses batailles face à des acteurs très actifs en coulisse et qui ont su se faire entendre à Matignon ou à l'Elysée.
Entre bras de fer houleux et rapports de force musclés, ce récit chronologique montre parfaitement comment l'écologiste mesure progressivement les limites de ses attributions. Une analyse solide, appuyée par des intervenants de premier plan : de François Hollande à l'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Travers ; du lobbyiste Thierry Coste à celui qui a succédé à Nicolas Hulot, François de Rugy, en passant par le député européen Yannick Jadot.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.