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Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : quatre départements limitrophes exigent d'être consultés

Les présidents de droite de la Mayenne, du Maine-et-Loire, du Morbihan et de la Vendée exigent, vendredi, d'avoir "un droit de regard" sur le référendum.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des manifestants opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes marchent sur un pont de Nantes (Loire-Atlantique), le 9 janvier 2016. (STEPHANE MAHE / REUTERS)

Pas de référendum sans eux. Les présidents des départements de la Mayenne, du Maine-et-Loire, du Morbihan et de la Vendée ont réclamé, vendredi 19 février, dans une tribune commune, d'être consultés lors du référendum local sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

Alors que Matignon a suggéré que le périmètre de cette consultation locale soit celui de la Loire-Atlantique, les présidents de droite de quatre départements limitrophes ont annoncé faire "front face à l'amateurisme gouvernemental dans la gestion" de ce dossier, qui empoisonne le quinquennat de François Hollande.

Une consultation jugée "hypothétique"

Favorables au transfert de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes, et opposés à un référendum, Olivier Richefou (UDI, Mayenne), Christian Gillet (UDI, Maine-et-Loire), François Goulard (Les Républicains, Morbihan) et Yves Auvinet, (DVD, Vendée) entendent cependant "y exercer leur droit de regard". Leurs conseils départementaux sont en effet membres du syndicat mixte aéroportuaire, tout comme les régions Bretagne et Pays de la Loire, qui participent au financement du projet.

"Si une consultation locale devait être organisée, ce qui me paraît pour le moins hypothétique, il conviendra alors obligatoirement que les départements limitrophes soient intégrés dans son périmètre", demande ainsi François Goulard. Le président du conseil général du Morbihan dit trouver "scandaleux qu'elle soit limitée à la seule Loire-Atlantique".

François Hollande avait annoncé la tenue de ce référendum local, le 11 février, quelques heures après le retour d'écologistes au gouvernement, pour permettre de sortir du "blocage" sur ce projet.

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