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Assemblée nationale : la composition du bureau reste inchangée après une réunion des présidents de groupes

Les chefs des groupes politiques avaient rendez-vous en fin d'après-midi, mardi, pour décider s'il fallait remettre en cause la composition du bureau ou reconduire la configuration actuelle.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'hémicycle de l'Assemblée nationale, le 25 septembre 2023 à Paris. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / AFP)

Pas de changement aux postes clés de la chambre basse du Parlement. Le bureau actuel de l'Assemblée nationale a été reconduit, mardi 26 septembre, a appris franceinfo de source parlementaire. Les chefs des groupes politiques à l'Assemblée nationale avaient rendez-vous en fin d'après-midi, mardi, pour décider s'il fallait remettre en cause la composition du bureau ou reconduire la configuration actuelle, avec notamment l'attribution contestée de deux vice-présidences au Rassemblement national. 

La présidente Renaissance de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, plaidait pour un statu quo dans la composition du bureau, instance dirigeante qui réunit vice-présidents, questeurs et secrétaires. "C'est un bon bureau parce qu'il respecte notre règlement qui prévoit qu'il doit représenter les différentes sensibilités politiques" de l'hémicycle, et parce qu'il est "largement paritaire, avec 12 femmes sur 22 membres", avait-elle défendu récemment devant les députés macronistes.

Des interrogations dans la majorité 

Au sein du camp présidentiel, certains regrettaient ouvertement d'avoir permis l'attribution, par leurs votes en début de législature, de deux vice-présidences de l'Assemblée aux députés RN Sébastien Chenu et Hélène Laporte. Les autres sont attribuées à Valérie Rabault (PS), Naïma Moutchou (Horizons), Elodie Jacquier-Laforge (MoDem) et Caroline Fiat (LFI).

"Il y a toute une stratégie de légitimation du Rassemblement national, pour lesquels on a pu faire des erreurs" et "clairement", le "vote pour les députés RN aux vice-présidences" en était une, a estimé samedi le député macroniste Sacha Houlié. L'élu a toutefois jugé "difficile" de les remettre en cause "sans victimisation de leur part".

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