Primaire à droite : les Français de l'étranger devraient bénéficier du vote électronique
C'était l'un des sujets de tension entre les concurrents à la primaire de droite : le vote des Français de l'étranger. L’enjeu est important, ils sont plus d’un million. Nicolas Sarkozy a voulu imposer le vote papier, ses rivaux voulaient un vote électronique, plus mobilisateur.
Le psychodrame aura duré deux mois et demi
Début mai, c'est le psychodrame au parti Les Républicains. Nicolas Sarkozy propose le vote papier à l'étranger et tous ses rivaux montent au front, craignant une forte abstention des expatriés. Un compromis est alors trouvé : vote papier dans les villes comptant le plus de Français, vote électronique dans les zones plus reculées. Une quarantaine de villes sont alors recensées. Deux mois plus tard, la liste ne compte qu'une dizaine de villes : Londres, Bruxelles, Madrid, Barcelone, Lisbonne, Rome, Milan, Luxembourg, Monaco, Andorre...
Un vote papier trop compliqué à organiser
Mais l'organisation d'une consultation physique est très compliquée : problème de législation, contexte terroriste... En Belgique par exemple, le dossier n'est pas traité par le ministre de l'Intérieur mais remonte directement au Premier ministre. S'il donne son feu vert, les bourgmestres doivent le faire à leur tour. Et les compagnies d'assurance doivent aussi couvrir le risque.
Trop d'incertitudes pour la Haute Autorité de la primaire, saisie par Alain Juppé, qui devrait recommander le vote électronique généralisé, sauf en cas d'hypothétique feu vert des pays concernés. On passerait alors du vote papier dans toutes les villes, à un vote électronique. Un revers pour Nicolas Sarkozy.
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