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PS : pas de sanctions mais "des consignes de vote" du bureau national

Convoqué après l'utilisation du 49.3 par le Premier ministre, confronté à des votes socialistes contre la Loi Macron, le bureau national du PS a fait savoir qu’il donnera "des consignes de vote" et rappelle les parlementaires à "leurs obligations".
Article rédigé par franceinfo
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  (Le bureau national du Ps fait un rappel au règlement et à la cohésion pour éviter l'arme du 49.3 utilisée par Manuel Valls © MaxPPP)

Une semaine après l’utilisation de l’article 49.3 pour faire passer, sans vote, la loi Macron, le bureau national du Parti socialiste s’est réuni mardi. Les termes "unité ", "cohésion "," obligations ", "concertation" figurent dans sa résolution. La mise en garde que l’on imagine destinée aux frondeurs ne fait pas référence à des sanctions sur l'épisode de la semaine dernière.

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Un rappel à l’ordre

Après avoir rappelé aux parlementaires la règle de "l’unité de vote de leur groupe ", le bureau national du Parti socialiste a annoncé mardi qu’il donnera maintenant "ses consignes sur les textes après audition du gouvernement ". Et si les consignes ne sont pas respectées ? Le bureau prévient que "tout manquement aura les conséquences prévues par les règles internes ". Un rappel au règlement justifié par "la cohésion qui ne discute pas ".

Le premier secrétaire du PS s'est dit satisfait d'un vote interne qui n'a pas donné lieu à une voix contre. "C'est un signe positif, encourageant " a commenté Jean-Christophe Cambadélis. La résolution a été votée par 29 voix pour, neuf abstentions et trois non participation au vote. 

"Il n'y a pas eu de division interne" : Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste

Un geste pour les frondeurs 

Dans sa résolution, le bureau national a concédé une circonstance atténuante aux députés qui ont critiqué le projet de loi Macron. le bureau a regretté d’avoir été mis devant le fait accompli au sujet du nombre de dimanches ouverts au commerce. Le bureau réclame même un réexamen de ses propositions en seconde lecture.

Un geste en faveur de ceux et celles qui veulent débattre et qui n'a pas échappé à Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice et membre de l'aile gauche du Ps.

"Jean-Christophe Cambadélis a bien rappelé qu'un certain nombre de nos propositions faites au nom du bureau national n'avaient pas été prises en compte et qu'il souhaite qu'en deuxième lecture, ça puisse être entendu."

La réaction de Marie-Noëlle Lienemann à l'issue du bureau politique

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