Nouvelle-Calédonie : un référendum avec un dispositif de sécurité renforcé
Dimanche 12 décembre en Nouvelle-Calédonie, les habitants sont appelés à voter pour ou contre l’indépendance de l’archipel. En duplex de Nouméa samedi, le journaliste Hugo Capelli fait le point sur la situation.
Le troisième et dernier référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie se tiendra dimanche 12 décembre.. "L’ambiance est un peu étrange à quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote. En effet, pour sécuriser le scrutin dans cet archipel très divisé entre les pro et anti-indépendance, des renforts ont été envoyés par l’État", rapporte le journaliste Hugo Capelli, en duplex de Nouméa, samedi 11 décembre. Au total, 1 650 gendarmes, 100 policiers et 250 militaires, "avec des équipements parfois lourds, comme des hélicoptères", sont arrivés ces derniers jours.
Les indépendantistes appellent leurs électeurs à ne pas aller voter
Un dispositif de sécurité qui "pourrait ne servir à rien" selon le journaliste. Il explique que les indépendantistes ont demandé à leurs électeurs de ne pas se rendre dans les urnes. "Ils ont aussi lancé un appel au calme, à ne pas bloquer les bureaux de vote et à ne pas manifester leur mécontentement. Ce climat sécuritaire est en tout cas vécu comme une provocation par le camp indépendantiste, et l’arrivée du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, ne permettra pas d’atténuer cette tension politique", déclare Hugo Capelli.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.