Sifflets contre Juppé : Sarkozy ne fera pas "taire les adhérents de l'UMP"
Pour le candidat à la présidence de l'UMP, son parti est "la famille de la liberté, de la liberté de pensée, de parler et de se faire entendre".
"Je n'aime pas qu'on siffle l'un ou l'autre d'entre nous (...) mais je ne serai pas celui qui ferait taire les adhérents de l'UMP." C'est ce qu'a déclaré Nicolas Sarkozy mardi 25 novembre en meeting à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Son rival, Alain Juppé, avait été hué samedi lors du meeting que tenait Nicolas Sarkozy à Bordeaux pour avoir demandé "un rassemblement de la droite et du centre" et évoqué une "primaire ouverte" en vue de la présidentielle de 2017.
"J'ai été sifflé dans ma famille politique (..), mais je n'ai pas quitté ma famille politique", a déclaré l'ancien président de la République, devant plus de 1 500 personnes qui scandaient "Nicolas, Nicolas" dans une ambiance survoltée. Une allusion à sa traversée du désert après l'élection de Jacques Chirac en 1995.
"Je n'ai pas d'adversaire politique dans ma famille politique. Au niveau national, j'aurai besoin d'Alain Juppé, de Bruno Le Maire et de François Fillon", a assuré le candidat à la présidence de l'UMP. Mais l'UMP est "la famille de la liberté, de la liberté de pensée, de parler et de se faire entendre", a-t-il aussitôt ajouté.
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