Renault et trois syndicats signent l'accord de compétitivité
L'accord prévoit notamment une augmentation de 6,5% du temps de travail et 7 500 suppressions nettes d'emploi d'ici à la fin 2016, contre l'assurance de ne fermer aucun site français.
L'accord "fera date dans l'histoire des négociations sociales françaises", s'est félicité le numéro un de Renault, Carlos Ghosn. Après plusieurs mois de négociations, le PDG du constructeur automobile et trois syndicats ont signé, mercredi 13 mars, un accord de compétitivité.
Carlos Ghosn, Laurent Smolnik pour Force Ouvrière, Dominique Chauvin pour la CFE-CGC et Fred Dijoux pour la CFDT ont paraphé l'accord au siège du constructeur automobile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) devant la presse.
Ce que prévoit l'accord
L'accord prévoit notamment une augmentation de 6,5% du temps de travail, une refonte des comptes épargne temps, un gel des salaires en 2013 et 7 500 suppressions nettes d'emploi d'ici fin 2016.
Le constructeur s'est engagé en échange à ne fermer aucune de ses cinq usines dans l'Hexagone jusqu'à cette date et à leur assurer une activité minimum de 710 000 véhicules par an : 630000 véhicules Renault et 80 000 provenant de partenaires, notamment de Nissan.
Ces engagements sont valables quel que soit l'évolution du marché automobile européen, attendu "à peu près au niveau où il est aujourd'hui", c'est-à-dire un niveau "quand même très médiocre", a assuré Carlos Ghosn. Le PDG de Renault n'a pas confirmé, en revanche, l'objectif de 820 000 unités par an évoqué par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
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