Violences après la mort de Nahel : à Grenoble, les commerçants évaluent les pertes
À Grenoble (Isère), plusieurs jours après, ils en sont encore à évaluer les dégâts. La responsable d’une boutique les évalue à plusieurs milliers d’euros. Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, son magasin a été pillé. Clémence Beaumont, une commerçante, déplore "250 000 euros" de pertes pour la marchandise volée, ainsi que des frais inhérents à la "remise en état du magasin". "C’est vraiment catastrophique pour la situation économique de notre magasin", regrette-t-elle. Dans un magasin de prêt-à-porter féminin, le scénario est le même.
Des aides du gouvernement
Le gouvernement annonce un report, voire une annulation des charges fiscales et sociales pour les commerces les plus touchés. Carole Veyron, une commerçante, approuve, même si elle ne sait pas comment s’en sortir. Dans le centre-ville de Grenoble, près de 50 magasins ont été touchés. Selon le ministre de l'Économie, outre le geste pour les charges et les impôts, les assureurs devraient accorder une baisse des franchises pour les professionnels les plus impactés. Cette situation arrive au pire moment pour les commerçants, en pleine période de soldes. Certains ne pensent pas pouvoir rouvrir avant plusieurs semaines.
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