Consommation : comment les sites de vente en ligne se font-ils arnaquer ?

Une étudiante porte un sac. Dedans, une dizaine de vêtements. La jeune femme a acheté pour 150 euros d’articles. Prétendant ne pas avoir été livrée, elle a été remboursée. "J’ai entendu par du bouche-à-oreille que l’on pouvait commander sur certains sites et demander un remboursement en disant qu’on n’a pas reçu la commande", explique-t-elle. Après ce premier essai, elle tente une nouvelle fois, mais la plateforme la démasque et clôture son compte. Elle ne "pense pas retenter" l’expérience. 

Les retours frauduleux 

D’autres fraudeurs vont plus loin et adoptent des techniques de vols plus sophistiquées. C’est notamment le cas d’un retour d’iPad. Ce dernier a été remplacé dans sa boîte par de l’argile, pour avoir le même poids. Ce n’est qu’une fois le colis ouvert, mais que le client a déjà reçu l’argent du remboursement, que le pot-aux-roses est découvert. Un jeune homme, qui témoigne anonymement, a fait de cette arnaque son activité. Encore lycéen, il a déjà cinq chiffres sur son compte bancaire. En outre, il revend souvent les articles qu’il a achetés et qui ne lui ont rien coûté. S’il n’est pas inquiet, le jeune homme peut être condamné au pénal s’il se fait attraper. La peine encourue maximum est de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.