Ryanair menace de quitter 10 aéroports régionaux

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En plein débat budgétaire, Ryanair met un coup de pression au gouvernement français. La compagnie aérienne low cost menace de ne plus desservir 10 petits aéroports en France pour cause de hausse sur la taxe sur l’aérien dès le 1er janvier 2025, sans préciser les villes concernées.
Taxe sur les billets d’avion : Ryanair menace de quitter 10 aéroports régionaux En plein débat budgétaire, Ryanair met un coup de pression au gouvernement français. La compagnie aérienne low cost menace de ne plus desservir 10 petits aéroports en France pour cause de hausse sur la taxe sur l’aérien dès le 1er janvier 2025, sans préciser les villes concernées. (france 2)
Article rédigé par France 2 - P.-L. Monnier, R. Asencio, V. Chatelier, M. Birden, F. Mazot, B. Bervas
France Télévisions
En plein débat budgétaire, Ryanair met un coup de pression au gouvernement français. La compagnie aérienne low cost menace de ne plus desservir 10 petits aéroports en France pour cause de hausse sur la taxe sur l’aérien dès le 1er janvier 2025, sans préciser les villes concernées.

Unique compagnie à desservir le petit aéroport de Nîmes, Ryanair pourrait plier bagage et handicaper ses usagers dès l’année prochaine. C’est en tout cas ce que la compagnie "à bas coûts" a annoncé en réponse à la hausse de la taxe sur les billets d’avion. Elle passerait de 2,63 euros à un objectif de 9,50 euros par passager. Une somme inacceptable pour la compagnie qui charge le gouvernement français, à l’image de son directeur commercial de marketing Jason McGuinness : "Les pays européens suppriment des taxes, la France fait exactement l’inverse et les augmente."

Ryanair dessert 25 villes françaises

Du côté français, la menace de Ryanair apparaît comme du chantage. Le ministre délégué chargé des Transports François Durovray n’y croit pas : "nous sommes coutumiers de ce genre de menace qui n’est pas suivie des faits" de la part de Ryanair. Partira ou partira pas… Ne plus voir la compagnie prendre son envol en France ne serait pas une si mauvaise chose, pointe Alexis Cailloux, Responsable transports au Réseau Action Climat : "Rien qu’en Occitanie, la compagnie a reçu 10 millions d’euros par an d’argent public de la part des collectivités. On peut se poser la question de savoir si c’est le meilleur usage de l’argent public que de financer ce genre de compagnie aérienne ?"

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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