Procès de Rédoine Faïd : l'incroyable erreur de la justice qui a divulgué le visage d'un informateur

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L'audience du procès de Rédoine Faïd a été suspendue, vendredi 6 octobre, après que la justice a divulgué par erreur le visage d'un informateur sur les écrans de la salle de jugement, auprès duquel la justice avait garanti l'anonymat.
Procès de Rédoine Faïd : l'incroyable erreur de la justice qui a divulgué le visage d'un informateur L'audience du procès de Rédoine Faïd a été suspendue, vendredi 6 octobre, après que la justice a divulgué par erreur le visage d'un informateur sur les écrans de la salle de jugement, auprès duquel la justice avait garanti l'anonymat. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - V. Lerouge, S. Neumayer, E. de Pourquery, G. Le Goff, E. Jarlot
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L'audience du procès de Rédoine Faïd a été suspendue, vendredi 6 octobre, après que la justice a divulgué par erreur le visage d'un informateur sur les écrans de la salle de jugement, auprès duquel la justice avait garanti l'anonymat.

Un procès sous haute sécurité depuis cinq semaines, et un incident inédit, jeudi 5 octobre. Dans le box des accusés, un paravent en bois est supposé protéger et cacher l’un des 12 accusés au procès de Rédoine Faïd. Il s’agit d’un ancien informateur. Lui et sa famille, menacés, ont dû changer de nom. Le public n’entend que sa voix. Dans la soirée du jeudi 5 octobre, alors qu’il témoignait à la barre, son visage est apparu sur la dizaine d’écrans qui retransmettaient l’audience. 

Une scène "complètement invraisemblable"

"Tout le monde a pu voir le visage de ce témoin qui est protégé. Il y a eu un mouvement un peu de panique, les gendarmes ont très maladroitement essayé de le redissimuler en bougeant le paravent. C’était une scène complètement invraisemblable", raconte Stéphane Durand-Souffland, journaliste au Figaro. L’incident a été suffisamment long pour que, selon la présidente de la cour d’assises, un spectateur prenne une photo, et la diffuse sur les réseaux sociaux. 

Il n’existe en France qu’une cinquantaine de coopérateurs de justice, qui bénéficient d’une protection et d’une garantie d’anonymat. C’est très peu comparé à l’Italie ou au Canada. L’incident survenu jeudi ne devrait rien arranger. 

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