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13h15 le dimanche : "Copé le mal-aimé"

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Article rédigé par franceinfo, Laurent Fabioux
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A une semaine de l'élection du président de l'UMP, l'ancien patron du parti refait parler de lui. Après sa traversée du désert, Jean-François Copé tient à prouver qu'il a changé. Son but : revenir au premier rang de la scène politique française.

"J’ai compris, je démissionne", annonce Jean-François Copé le 27 mai 2014 dans la salle du groupe UMP à l’Assemblée nationale. La pression des ténors du parti à propos de l’affaire Bygmalion le pousse à rendre les armes. Il quitte définitivement la présidence du groupe le 15 juin. François Fillon, l’ennemi de toujours, lui demande de "se mettre en réserve" de la vie politique durant l’enquête.

Jean-François Copé s’est donc fait discret pendant près de cinq mois. Loin du brouhaha médiatique, il est resté silencieux mais a tout de même accompli un tour de France en solitaire pour aller à la rencontre des Français. Depuis le début du mois de septembre, il sillonne l'Hexagone, une déambulation à laquelle il a convié une équipe de 13h15 le dimanche.

Jean-Baptiste Marteau et Benoît Viudès nous offrent un témoignage inédit où le député-maire de Meaux évoque l’affaire qui a mis le feu aux poudres et affirme : "Je sais, moi, que je ne savais rien ; je n’étais pas associé à tout cela." Et de renchérir : "C’est à la justice que je réserve les détails que je connais de tout cela."

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