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Vidéo Barrage de Sivens : Louis Aliot demande "un référendum local" pour sortir de la crise.

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Mots croisés (MOTS CROISES / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo - Hela Khamarou
France Télévisions

Dans Mots croisés du lundi 3 novembre, Anne-Sophie Lapix recevait Louis Aliot, Barbara Pompili, Gérald Darmanin et Malek Boutih pour débattre autour du projet de barrage de Sivens et de la situation humanitaire à Calais. 

 

Invité à débattre dans Mots croisés, Louis Aliot, vice-président du Front national et député français au Parlement européen s'est exprimé sur le projet de barrage de Sivens. 

Une cacophonie politique

Selon lui, alors que le projet est actuellement suspendu, la meilleure solution pour sortir de cette impasse serait d'avoir recours à un "référendum local", "seul dénouement valable" à l'heure actuelle. 

Il est d'ailleurs revenu sur la "cacophonie entre un gouvernement de gauche et des verts [...] qui poussent au crime" suite à la mort tragique de Rémi Fraisse, ce jeune opposant au barrage de Sivens, lors d'un affrontement entre manifestants et forces de l'ordre. En effet, alors que Manuel Valls a pointé du doigt les débordements des manifestants mettant en péril l'ordre public, Cécile Duflot a condamné les méthodes utilisées contre les zadistes et a parlé de "tâche indélébile sur les actions de ce gouvernement". 

"La décentralisation n'a pas eu que des bons côtés"

Le vice-président du FN a d'ailleurs ajouté que ce projet est "le genre d'ouvrage qui devrait être de la compétence de l'Etat". Cette crise serait donc symptomatique d'un problème à l'échelle nationale, celle d'une décentralisation qui remet en cause la politique d'aménagement du territoire en France. Et de renchérir"l'Etat a capitulé au profit des collectivités locales" qui - selon l'eurodéputé - ne font pas leur travail correctement.

Quant aux récentes déclarations de Ségolène Royal pour apaiser la situation, Louis Aliot estime que ces décisions ont été prises "tardivement" et "qu'il a fallu malheureusement qu'il y ait un mort sur le site" pour que le gouvernement prenne ses responsabilités. 

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