: Vidéo Sur le delta du Danube, priorité au "tourisme lent"
Le delta du Danube est resté le paradis des pélicans et des chevaux sauvages, qui galopent en liberté dans cet extrait du magazine "Avenue de l'Europe". Pour ne pas les déranger, prière de naviguer sans moteur, et avec lenteur.
Le delta du Danube est resté le paradis des pélicans et des chevaux sauvages, qui galopent en liberté dans cet extrait du magazine "Avenue de l'Europe". Ici, "on est en symbiose parfaite avec la nature", résume ce scientifique. Plus qu'un objet d'étude, "une zone de silence, de paix, de retour aux origines" à préserver pour les générations futures.
Quel dommage qu'il y ait toujours un bruit de moteur pour gâcher l'ambiance... Voilà qui met en colère Ivan Patzaichin, un enfant du pays : "Je suis dégoûté du fait qu'on abuse de la vitesse. Si les gens étaient plus compréhensifs, ils navigueraient moins vite, pour ne pas déranger les oiseaux sur les rives."
Le "slow tourisme", idéal pour s'enfoncer dans les canaux
Cet ancien champion olympique de canoë-kayak défend une forme de tourisme lent, idéale pour s'enfoncer dans le dédale des canaux. Le groupe de visiteurs brésiliens qu'il accompagne aujourd'hui sur un bras du Danube est enchanté. La barque légère d'Ivan leur permet, même s'ils sont débutants, de pagayer une douzaine de kilomètres sans effort. Et sans bruit.
Extrait de "Delta du Danube, paradis perdu ?", un reportage diffusé dans "Avenue de l'Europe" le 6 juin 2017.
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