"Pièces à conviction". Très chères obsèques : enquête sur le business de la mort
Quelque 600 000 Français décèdent chaque année, et leurs proches ont six jours pour procéder à une inhumation ou une crémation. Du jour au lendemain, ils pénètrent dans un monde où mort rime avec rentabilité : le business du funéraire. Le marché pèse 2 milliards d’euros. Techniques de ventes, devis, qualité des prestations : "Pièces à conviction" a enquêté sur les pratiques des pompes funèbres.
Quelque 600 000 Français décèdent chaque année, et leurs proches ont six jours pour procéder à une inhumation ou une crémation. Du jour au lendemain, ils pénètrent dans un monde où mort rime avec rentabilité : le business du funéraire. Le marché pèse 2 milliards d’euros. Techniques de ventes, devis, qualité des prestations... "Pièces à conviction" a enquêté sur les pratiques des pompes funèbres.
Des assurances décès pas toujours rassurantes
Le prix des obsèques augmente à un rythme plus rapide que l’inflation. Pour ne pas accabler financièrement leur famille une fois disparus ou pour s’assurer des obsèques décentes, 4,5 millions de Français ont souscrit à des assurances décès. Mais le jour de l’enterrement, certains placements risquent de coûter au moins deux fois plus cher, voire bien plus avec la formule viagère. Un marché dominé par les banques et les assurances, estimé à 1,5 milliard d’euros.
Crémation : un marché en or
Aujourd’hui, 40% des Français optent pour la crémation. Quand les familles des défunts récupèrent l’urne, elles ignorent souvent que les dents en or et les prothèses de leurs proches sont revendues par les crématoriums : est-ce légal ? Ce marché d’environ 2 millions d’euros par an est tenu par des sociétés spécialisées dans le retraitement des métaux précieux.
Une enquête de Donatien Lemaître, produite par Bangumi avec la participation de France.tv.
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