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Crise de l'hôpital : le plan du gouvernement "est un bon moyen pour permettre à l'hôpital de retrouver de l'oxygène", assure le député LREM Olivier Véran

Selon le député de la majorité, le plan annoncé par le gouvernement promet "plus de lits, plus de soignants et plus d'attractivité pour les carrières".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Olivier Véran invité de franceinfo le 20 novembre 2019 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Olivier Véran, médecin, député LREM de l’Isère et rapporteur général de la Commission des Affaires sociales, a assuré mercredi 20 novembre sur franceinfo que le plan du gouvernement, "est un bon moyen de permettre à l'hôpital de retrouver de l'oxygène" et aura "un impact positif sur les équipes et sur les patients". Selon lui, "ça sera plus de lits, ça sera plus de soignants et plus d'attractivité pour les carrières".

Après plusieurs mois de crise dans les hôpitaux publics, le gouvernement a annoncé une rallonge budgétaire et une reprise de dette étalées sur trois ans. Des annonces qui ne semblent pas apaiser la colère des syndicats. Plusieurs journées d'actions sont prévues le 30 novembre et 17 décembre pour une "journée nationale de grève et de manifestations".

Selon Olivier Véran, l'hôpital de Grenoble aura 6 millions d'euros de plus par an

Olivier Véran a pris l'exemple de l'hôpital de Grenoble qui a "une dette de 350 millions qui court sur 20 ans", selon lui. "Si on lui reprend un tiers de dette, ça veut dire qu'on reprend à peu près 120 millions d'euros de cette dette sur 20 ans. Ça veut dire que l'hôpital aura 6 millions d'euros de plus par an", a-t-il expliqué.

Vous imaginez bien qu'avec 6 millions, vous êtes capable d'investir, de construire, de moderniser, de recruter, de conserver des équipes de talent, de développer de la qualité, de développer de la pertinence des soins, de développer des filières de soins efficaces pour tous les malades.

Olivier Véran

à franceinfo

Le gouvernement a annoncé une prime annuelle de 800 euros pour 40 000 aides-soignants qui gagne moins de 1900 euros à Paris et dans l'Île-de-France. Les syndicats regrettent que cette prime ne soit pas généralisée : "Des études montrent que les inégalités aujourd'hui, sont au détriment de celles et ceux qui travaillent en Île-de-France. Parce que se loger en Île-de-France et dans la couronne parisienne est quelque chose qui coûte beaucoup plus que lorsque vous travaillez, exercez et vivez en province", a-t-il justifié.

L’intersyndicale nationale des internes (ISNI) a appelé mercredi soir sur franceinfo "à une grève" dure à partir du 10 décembre.

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